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IMSA – Une première saison GTP réussie ?

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13 oct. 2023 • 21:20
par
Thibaut Villemant / Auto Press Club
Ce samedi, la 26e édition du Petit Le Mans, sur le Michelin Raceway Road Atlanta, clôturera la première saison IMSA de l'ère GTP. Et si l'on ne connaît pas encore le champion, il est déjà temps de faire le bilan.
© Courtesy of IMSA

Plateau de qualité n'est pas forcément synonyme de spectacle. Avec Acura face à BMW, Cadillac et Porsche, les fans de l'IMSA SportsCar Championship avaient maintes raisons d'attendre avec impatience cette première saison de l'ère GTP. Tout comme les concurrents et les partenaires de la série.

 

Si l'on se fie à la feuille des résultats, il semblerait que l'essai ait été transformé. Six concurrents peuvent encore mathématiquement être titrés, et les quatre constructeurs sont représentés dans le quarté de tête. Mais dans les faits, qu'en est-il ?

 

« Sans nul doute, affirme Urs Kuratle, responsable des programmes LMDh usine chez Porsche. La saison a été extraordinaire. Nous voulons tous gagner, et nous avons tous remporté une course, et à chaque fois, à la loyale. C'est assez remarquable, alors que tout est nouveau. Et il y a eu des luttes très serrées dans toutes les courses. C'est un début très positif pour une nouvelle ère. »

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Directeur de Honda Performance Development, David Salters insiste lui sur le fait que : « jamais, avant le départ d'une course, vous ne savez qui va gagner. Tout le monde a sa chance et cela offre aux fans un show qui, je pense, est excessivement divertissant et c'est ce que nous recherchons tous. »

 

L'un des autres objectifs était par ailleurs de proposer un sport auto plus vertueux, avec l'intégration dans ces autos d'un groupe motopropulseur hybride. Et là aussi, les constructeurs sont comblés. « La série est viable tant sur le plan écologique - en proposant des voitures hybrides - que financier, enchaîne Salters, bien conscient qu'il s'agit là des deux point fondamentaux pour défendre un projet sportif auprès d'un conseil d'administration. Si c'est plus onéreux que ce qui était prévu à la base, ce n'est pas non plus hors de contrôle. »

 

Un engouement qui se ressent parmi les concurrents, mais également parmi les fans. Comme le souligne à juste titre Urs Kuratle : « Nous avons enregistré une affluence record sur de nombreux événements. »

 

Cela faisait assurément plusieurs décennies que la discipline n'avait pas été aussi forte. Raison pour laquelle, le jeudi 12 octobre, trois des principaux partenaires de la série ont prolongé leur implication, à l'instar de Michelin, manufacturier pneumatique unique depuis 2019, qui assuré sa présence jusqu'à fin 2028 à minima.

Alexis Garcin, PDG des activités Amérique du Nord de Michelin (à gauche) et le président de l'IMSA SportsCar Championship John Doonan - © Courtesy of IMSA

« Le soutien de Michelin à l'IMSA se manifeste lors de chaque week-end de course, se félicite John Doonan, président de l'IMSA SportsCar Championship. Nos équipes travaillent en étroite collaboration, tant côté marketing que compétition. Collectivement, nous avons réalisé des gains substantiels dans ces domaines depuis le début de notre partenariat et nous nous attendons à une croissance continue à l'avenir. »

 

Alexis Garcin, président-directeur général de Michelin North America, Inc, se satisfait lui du fait qu' « avec l'extension de notre partenariat, Michelin et l'IMSA continueront à trouver des moyens de transformer les courses d'Endurance pour un avenir plus durable. »

 

La première saison de l'ère GTP est assurément une réussite pour toutes les parties prenantes. Elle a fait passer la série américaine dans une autre dimension et il y a fort à parier que cette 26e édition du Petit Le Mans en sera la parfaite illustration.

 

« Nous avons la chance d'être les acteurs de la renaissance de l'Endurance, et d'en écrire une partie de l'histoire » conclut Maurizio Leschiutta, leader du projet BMW M LMDh. Tout est dit...

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Commentaires (6)

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dmeyers

14 oct. 2023 • 11:12

"nous avons tous remporté une course, et à chaque fois, à la loyale" Heu ! c'est sûr ça ? A moins d'avoir manqué un épisode j'avais cru comprendre que ce n'était pas du tout le cas !! Malgré ce gros hic, oui, une parfaite réussite de l'IMSA bien aidée par le fait qu'il n'y a que des LMDh, et puis pour nous ici, la diffusion en direct à la TV de toutes les courses de l'Endurance Cup, quel bonheur !