TC France

Anastasia Lopes (AnaOnAir) : « Une découverte totale »

TC France
12 juil. 2023 • 10:00
par
Pierre Tassel, au Vigeant
Plus connue sous le pseudo AnaOnAir sur les réseaux sociaux, Anastasia Lopes a eu l'opportunité de débuter en Championnat de France FFSA Tourisme au Val de Vienne, sur un appel de dernière minute.
© SRO / Jules Benichou

Elle fera partie de la liste des engagés du GP Explorer deuxième édition le 9 septembre prochain, course organisée entre influenceurs sur le circuit Bugatti au Mans, et dont la première édition avait rencontré un franc succès.

 

Anastasia Lopes, plus connue sous le pseudo AnaOnAir, rejoindra ainsi les Depielo, Squeezie, Etienne Moustache et autres Vilebrequin dans cette épreuve disputées avec les monoplaces répondant à la réglementation F4.

 

Avant ce rendez-vous, la jeune Nordiste a pu s'essayer aux joutes du Championnat de France FFSA Tourisme au Val de Vienne, au volant d'une Peugeot 208 RC de l'écurie Sport Auto Racing. Une première conclue avec quatre arrivées en quatre courses.

 

Que retirez-vous de cette expérience ?

 

Cela s’est fait en très peu de temps. Je n’ai pas eu le temps de réfléchir, mais je me suis lancée. J’avais le seul avantage de connaître le circuit, ce qui m’a un peu rassurée. La voiture reste abordable, et cette connaissance de la piste met un peu moins de pression. Ce fut une découverte totale, avec même la pluie dimanche matin. Cela aura fait un week-end très complet sur le sec, un peu au crépuscule samedi soir. Chaque passage derrière le volant permettait l’apprentissage.

 

De la F4 à la 208 RC, la transition n'a pas été délicate ?

 

C'est une traction et n’ayant que l’expérience de la F4, c’est totalement à l’opposé. Je suis partie en tête-à-queue dimanche matin, et mon réflexe a été de prendre tout de suite les freins pour l’arrêter. Alors que j’aurais peut-être pu la rattraper en accélérant. Il faut apprendre une façon différente de piloter.

© SRO / Jules Benichou

Comment aborde-t-on une épreuve d'un Championnat de France ?

 

Pour le GP Explorer, nous sommes très entourés, et l’ambiance reste très détendue. Ici, je suis dans une vraie équipe, dans un championnat promu par SRO Motorsports. Rien que d’être dans un briefing pilotes, c’est vraiment impressionnant. De plus, c’était mon premier départ en course, avec tous ses aspects : la mise en grille … c’est très intimidant dans un sens quand on a jamais connu cela.

 

Y avait-il de la pression ?

 

Oui un peu, car j’avais envie de bien faire comme pour tout. J'avais toujours un peu peur d’embêter les autres. Le sport automobile coûte cher, et je ne voulais pas interférer de la mauvaise façon dans leurs courses.

 

Cette expérience vous donne-t-elle l'envie d'en faire plus ?

 

Cela donne envie de découvrir d’autres choses. Il y a tellement de championnats différents. Rien que là en TC France, le nombre de classes et de voitures différentes …

 

Le TC France est-il une bonne porte d’entrée en sport auto ?

 

Je pense oui. La Peugeot 208 est très accessible, peu compliquée à prendre en main. L’ambiance reste familiale, et c’est un championnat relevé mais accessible.

 

Comment se déroule la préparation du GP Explorer ?

 

On arrive sur la fin de l’apprentissage. Nous avons roulé sur quatre circuits différents. Pour les nouveaux de cette année comme moi, nous avons deux sessions en plus fin août au Mans avant la course. Il y aura d’autres sessions la semaine de course, où ils vont débrider les voitures. Nous roulerons aussi en pneus neufs à ce moment-là. Pour le moment nous évoluons par groupes. Je suis super contente de la façon dont cela se passe. Mentalement, je pense que je vais devoir un peu travailler sur moi, car je me mets trop de pression. Si il y a un fait de course ou que je ne finis pas, je ne vais pas bien le vivre et j’ai peur que cela me gâche mon événement. Pourtant je ne joue rien. Certains n’ont pas vraiment d’affect pour le sport automobile au départ et sont là avant tout pour le divertissement. D’autres, surtout le groupe de tête avec Vilebrequin, Depielo … ont eu un vrai affect pour la discipline. C’est aussi lié à nos métiers. Si je me rate sur quelque chose, j’imagine avoir peut-être un problème sur ma légitimité, alors que cela n’a rien à voir. C’est pour cela que je n’ai pas encore la bonne approche. Avec le public, ce sera dans tous les cas dingue.

Commentaires (1)

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Julien Payen

13 juil. 2023 • 9:54

Une belle ascension pour Ana que je suis depuis quelques années sur les réseaux. Quand l'opportunité se présente il faut la saisir et c'est ce qu'elle a su faire.