24H Spa

Antoine Doquin (Saintéloc Racing) : « Envie de découvrir autre chose »

GT World Challenge Europe
23 mai. 2023 • 10:00
par
Pierre Tassel, à Spa
Dernière recrue de l'écurie de Sébastien Chetail pour disputer les 24 Heures de Spa début juillet, Antoine Doquin poursuit sa découverte du GT, pour le moment largement réussie.
© 24H Series

D'une première course aux 24 Heures de Dubaï en janvier dernier, à la plus haute marche du podium des 12 Heures de Spa il y a une dizaine de jours, les débuts d'Antoine Doquin en GT sont on ne peut plus réussis.

 

Aligné au côté des jeunes pousses de Saintéloc Racing Erwan Bastard et Paul Evrard, le Marseillais s'est montré fiable et véloce dans les Ardennes, pour emmener avec ses équipiers l'Audi R8 LMS GT3 stéphanoise vers sa première victoire en 24H Series. De quoi également parfaitement préparer les 24 Heures de Spa en GT World Challenge Europe, le prochain défi d'Antoine Doquin en GT, en parallèle de son engagement en ELMS en LM P3 avec Racing Spirit of Léman.

 

L'occasion de partir à la découverte d'un pilote de 18 ans dont le palmarès s'étoffe déjà, tant en proto qu'en GT.

 

Comment en êtes-vous arrivé au sport automobile ?

 

J'ai débuté le karting en 2017 et j'ai disputé ma première véritable course en sport automobile en 2020. J'ai ensuite franchi directement le pas vers le LM P3 en 2021. Je n'ai pas fait le cursus classique avec la monoplace. Mes premiers contacts ont été avec Cool Racing et Nicolas Lapierre, et nous sommes partis en Michelin Le Mans Cup.

 

Sans expérience majeure auparavant donc. Comment se sont passés vos débuts ?

 

J'avais quinze ans. Directement j'ai bien accroché, sans être ridicule au niveau du chrono. Cool Racing m'a pris son aile et la première année s'est bien passée avec une victoire en Le Mans Cup (Spa-Francorchamps). Cette saison a été un vrai élément déclencheur pour la suite.

 

Avec le titre Asian Le Mans Series LM P3 dans la foulée, avec CD Sport ...

Cela a été un grand moment. Nous avons joué la régularité. Sur le plan personnel, j'étais dans le bon tempo sur le plan du chrono, à deux dixièmes des meilleurs qui connaissent la LM P3 depuis plus longtemps. 

 

Pourquoi cette orientation désormais vers le GT ?

 

Je n'avais fait que du LM P3 depuis mes débuts en compétition. J'avais aussi envie de découvrir autre chose et dès que j'ai été contacté par Saintéloc Racing, j'ai sauté sur l'occasion. On connait leur valeur en GT3.

 

Comment avez-vous géré le saut entre LM P3 et GT3 ? 

 

Cela a été plus simple que ce je pensais. En LM P3, nous n'avons pas d'ABS ni de contrôle de traction. Dans une GT3, c'est un peu plus facile à emmener avec les aides. En revanche, les derniers dixièmes sont compliqués à aller chercher, peut-être plus qu'en LM P3. Quand on fait face à des pilotes usine qui roulent trente week-ends par an dans la même voiture, c'est forcément plus difficile pour rivaliser.

 

Se profilent désormais les 24 Heures de Spa. Confiant pour cette première ?

 

A Dubai, nous n'avions pas pu aller au bout de la course. J'avais un peu manqué de temps de roulage. Et en amont des 24 Heures de Spa, l'idée était de prendre de l'expérience sur le circuit. Je pense que le contrat a été plus que rempli. Nous avons bien dégrossi le travail avant les deux journées d'essais officiels la semaine prochaine. Nous connaissons la piste et la voiture. Saintéloc Racing va également rouler au Paul Ricard pour les 1 000 km. Si j'ai le moins d'expérience en GT, je ne pense pas que ce sera handicapant au vu de la préparation. Je me mets de la bonne pression. J'ai envie de bien faire, sans commettre d'erreurs. J'essaierai évidemment d'être le plus performant possible, dans une catégorie Silver où les chronos sont parfois assez proches des pilotes Pro.

Commentaires (1)

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Surgères

23 mai. 2023 • 11:31

Sacré pilote !