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Ben Keating (Corvette Racing) vante les mérites de la préparation sur simulateur

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14 avr. 2023 • 17:00
par
lmercier
Avant d'arriver au Portugal, Ben Keating s'est préparé sur simulateur aux Etats-Unis chez General Motors. Une préparation indispensable pour le cinquantenaire texan.
Photo : MPS Agency

Depuis les 1000 Miles de Sebring, Ben Keating s’est entraîné pour préparer au mieux le rendez-vous du week-end, à savoir les 6H de Portimao. Le pilote texan connaît le tracé portugais pour y avoir roulé en 2021 sur une Aston Martin Vantage GTE. Deux ans plus tard, on retrouve le vainqueur de la catégorie GTE-Am aux 1000 Miles de Sebring le mois dernier au volant d’une Corvette C8.R engagée directement par Corvette Racing. 

 

« Les gens ne réalisent pas que toutes les voitures et tout l’équipement nécessaire ont été placés dans des conteneurs pour aller de Sebring au Portugal pour la course suivante », a confié Ben Keating. « Il n’y aucune possibilité de tester ces voitures sur le circuit. Corvette Racing n’avait jamais mis les pieds à Portimao avant cette année, donc la possibilité d’avoir le simulateur à notre disposition comme outil est juste un énorme changement. D’une part, cela m’a donné l’occasion, en tant que pilote, de faire quelques tours au volant de la Corvette à Portimao, où je n’étais plus allé depuis 2021 et jamais au volant de la Corvette. C’est un bon rafraîchissement pour moi. »

 

Les premiers essais libres ont vu Ben Keating prendre le 32e temps en GTE-Am avec 15 tours couverts. « Je suis plus rapide lorsque je monte dans la voiture », souligne le pilote Bronze de l’équipage. « Nous n’avons que trois séances d’essais et nous sommes trois pilotes qui montons et descendons de la voiture. On fait tout pour se familiariser avec cette voiture sur ce circuit en trois courtes séances d’essais. »

Photo : MPS Agency

Ben Keating met l’accent sur l’utilité du simulateur : « Le fait de pouvoir utiliser le simulateur GM Tech Center est un outil extraordinaire, non seulement parce qu’il permet au pilote de se familiariser avec le circuit et d’être plus à l’aise, mais aussi parce qu’il permet aux ingénieurs d’essayer différentes configurations afin d’avoir une meilleure idée de ce qui fonctionne et de ce qui ne fonctionne pas. Je suis convaincu que les ingénieurs abordent le week-end avec un meilleur plan. Si nous avons du sous-virage, nous savons ce qu’il faut changer. Même chose pour le survirage. Portimao est l’un de mes circuits préférés, mais il n’est pas sur iRacing, donc je ne peux pas rouler sur mon simulateur à la maison. »

 

A plus de 50 ans, Ben Keating fait partie des pilotes qui apprécient le roulage sur simulateur : « La question n’est pas de savoir si un simulateur est proche de la réalité, mais bien de savoir s’il y a un intérêt à aller sur le simulateur. Sans hésitation, c’est un grand oui. Cela a beaucoup de valeur pour les pilotes et les ingénieurs. Les deux groupes de personnes sont pressés par le temps lorsqu’on arrive sur le circuit. Vous pouvez établir une corrélation entre votre expérience de pilotage sur le simulateur et votre expérience sur circuit. C’est aussi le cas sur l’ingénierie. Si vous n’allez pas sur le simulateur et que vous n’avez pas cette longueur d’avance, vous commencez à prendre du retard dès le début. Je pense que cela vaut la peine de faire au moins une séance d’entraînement supplémentaire, voire deux. »

 

 

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