Trois questions à Xavier Combet (TDS Racing) après Daytona et Sebring
Entre ses deux LMP2, TDS Racing n’a connu que le top 5 en IMSA depuis le début de saison 2023 aux 24 Heures de Daytona. C’est d’abord la #35 emmenée toute l’année par François Heriau qui a terminé au pied du podium. Le Breton était accompagné par Josh Pierson, Giedo van der Garde et Job van Uitert. Aux 12H de Sebring, c’est la voiture sœur de Steven Thomas, Mikkel Jensen et Scott Huffaker qui a pris la 2e place. Le team français dirigé par Xavier Combet et Jacques Morello arrivera à Laguna Seca lors du prochain rendez-vous à la 2e place du championnat avec la #11. Les deux Oreca 07 figurent dans le top 5 du championnat Endurance qui ne reprendra ses droits que l’été prochain à Watkins Glen. TDS Racing a remporté à Sebring le prix qui combine vitesse, endurance et travail d'équipe.
Sans programme en Europe cette saison, hormis le soutien technique de Tower Motorsports aux 24 Heures du Mans, TDS Racing vit à fond son rêve américain avec ses deux LMP2. Après les deux premiers meetings, Xavier Combet dresse le premier bilan d’une saison qui compte déjà 36 heures de compétition en seulement deux événements.
Le début de saison est positif ?
Dans l’ensemble, la performance globale est bonne. Nous avons deux équipages capables de se battre pour la victoire en LMP2 comme on a pu le voir à Daytona et Sebring. La rapidité est un facteur important à prendre en compte car les plus rapides sont souvent là dans le final. En IMSA, les fins de course sont dures et acharnées. Les pilotes qui sont en piste à ce moment-là contribuent fortement au résultat final. On l’a expérimenté à Daytona où la #35 se battait pour la victoire en LMP2 jusqu’à ce que Job connaisse un souci dans le trafic. A Sebring, c’est l’inverse qui est arrivé suite à une sortie de la #35 qui se battait là aussi pour la victoire. On peut être satisfait de la deuxième place de la #11 même si les neutralisations en fin de course n’ont pas aidé pour coller le leader.
L’équipe est maintenant calée sur les règles IMSA ?
On sait que la compétition sera rude jusqu’à la fin. En IMSA, même le dernier marque des points, ce qui est différent de ce que l’on peut connaître en Europe. Nous sommes bien mieux sur les règles IMSA de par notre expérience en 2022 sur les courses longues. Nous maîtrisons les différents aspects : technique, sportif, gestion de la radio, voie des stands. Plus on avance dans le temps, plus on est à l’aise. L’objectif est maintenant d’aller chercher la victoire qui nous manque car nous sommes là pour faire gagner nos clients.
La stratégie américaine reste un casse-tête ?
Avoir une stratégie parfaite est important pour gagner. Il faut parvenir à réunir une somme de petits détails pour aller gagner la course. Les règles sportives en IMSA sont très ouvertes et cela nous plaît. A Sebring, on a l’impression que les 12 Heures durent 4 heures, tant c’est intense. On reste à l’affût, on peut gagner des tours ou essayer de limiter le retour des autres. Aux Etats-Unis, le stratège travaille beaucoup avec l’ingénieur de l’auto. Une chose est sûre, nos pilotes se plaisent dans le championnat. On se sent bien là-bas et tout le monde est toujours très motivé pour y retourner afin d’y disputer les courses.
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