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Carlos Tavares (Stellantis) : « Ce qui compte, c’est la manière dont nous allons réagir »

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17 mar. 2023 • 22:27
Carlos Tavares, patron de Stellantis, a fait le déplacement jusqu'à Sebring pour assister au lancement de la saison WEC 2023 où sont présentes deux 9X8.

Pour le retour de Peugeot à Sebring après le fâcheux épisode du retrait du WEC en 2012, la marque française espérait bien jouer avec la concurrence pour les vrais débuts de la catégorie Hypercar.

 

Malheureusement, les Peugeot 9X8 n’ont pas été épargnées par les problèmes. Entre le sélecteur de boîte de vitesses qui causé des soucis avant même le départ, un problème d’hybridation, un contact suivi d’un changement de capot avant où il a fallu changer le numéro de l’auto à la hâte, Peugeot a souffert bien avant la mi-course.

 

Carlos Tavares, grand passionné de sport automobile et pilote à ses heures perdues, attendait certainement mieux de ses troupes. Y a-t-il le feu dans la maison Peugeot ? Le patron de Stellantis Motorsport s’est entretenu avec Ouest France durant la course.

 

« Je suis toujours frustré quand on ne gagne pas », a déclaré Carlos Tavares à Ouest France. Le patron de Stellantis est revenu sur le souci du début de course : « La commande de la boîte de vitesses, qui est un actionneur électrique a cassé. Tout doit rentrer dans l’ordre avant le prochain rendez-vous de Portimao le mois prochain car les changements n’ont pas pu être effectués à temps pour des raisons administratives. »

 

« Ce qui compte, c’est la manière dont nous allons réagir par rapport aux incidents que nous allons rencontrer, la rapidité avec laquelle nous allons comprendre la cause racine, apporter la solution et l’amener sur la piste », a expliqué Carlos Tavares. « On n’est pas inquiet, on est juste réaliste et on fera ce qu’il faut pour que ça s’améliore. »

 

Le prochain meeting de Portimao va vite arriver, ce qui va obliger l’équipe française à plancher pour aborder avec sérénité l’événement portugais.

 

A 17h36, les deux Peugeot 9X8 sont toujours en piste, mais très loin des positions de tête. La suite des 1000 Miles Sebring se transforme en grosse séance d'essais pour les deux prototypes français.

 

 

Commentaires (5)

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simonb42

17 mar. 2023 • 23:53

C'est quoi, 1 mois pour signaler/homologuer un changement vers un meilleur contrôleur de boîte? Le problème est connu depuis Barhain, au moins! En plus, c'est une question de fiabilité donc ça n'implique pas de jokers, non?

ManuPJ

18 mar. 2023 • 11:27

"problème administratif pour changer une pièce" sans déconner... C'est bien un team français ?

dmeyers

18 mar. 2023 • 12:05

« les changements n’ont pas pu être effectués à temps pour des raisons administratives. » C'est une blague ? Alors pour le coup j'ai bon espoir du côté de notre formidable et émérite envoyé spécial sur place pour nous donner le fin mot de cette histoire.

TiPi_MiouMiou

18 mar. 2023 • 21:18

Il y a 2 soucis avec cette voiture :
- la performance
- la fiabilité.
Pour la performance, on va dire que c'est le même soucis que Mercedes au Mans avec la CLR/CLK : voiture développée pour rouler sur un billard. La piste bosselée de Sebring est pas adaptée pour une voiture avec de l'effet de sol.
Pour la fiabilité, comme disait un des pilote au commentaire sur l'Equipe, pour une voiture qui a fait des courses en 2022, c'est pas pardonnable. Elle serait arrivée comme Ferrari, on aurait accepté les défauts de jeunesse.

Fastdriver

19 mar. 2023 • 10:01

L'objectif de Peugeot cette saison...terminer devant Glickhenhaus !