Vers un ralentissement des LMP2 en IMSA et en WEC, plus de puissance en ELMS

L'arrivée des prototypes de la catégorie Hypercar répondant à la réglementation GTP (LMDh en WEC) en IMSA bouscule la hiérarchie sur la piste. Afin d'avoir une stratification entre les catégories, les prototypes de la catégorie LMP2 seront ralentis sur le championnat américain, tout comme en WEC.

Les essais organisés actuellement par l'IMSA permettent au législateur d'étudier les chronos, d'où la présence en piste de trois LMP2 (TDS Racing, Tower Motorsport, PR1/Mathiasen Motorsports) en plus des protos GTP et des nouvelles GT3. 

On peut tabler sur des LMP2 qui tourneront deux à trois secondes moins vite que la saison écoulée pour ne pas trop chatouiller les GTP. Si on prend la qualification du Roar Before the Rolex 24 en janvier dernier, la pole LMP2 était en 1:37.296. Sur les essais qui se déroulent actuellement, on est environ en 1:39. La pole en DPi était en 1:34.034, contre environ 1:36.644 en GTP. 

Pour la saison 2023 du Championnat du Monde d’Endurance de la FIA, la puissance et le régime des moteurs de la catégorie LMP2 seront légèrement revus à la baisse par l'ACO et la FIA (-10KW / -500 tours / minutes). Une décision motivée pour garantir le meilleur équilibre entre la catégorie Hypercar et la catégorie LMP2, qui s'appliquera donc aux 24 Heures du Mans. En European Le Mans Series, où les LMP2 représentent la catégorie reine, la puissance sera relevée en moyenne de ~15 KW comparé à la puissance 2022.