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Un surplus d'engagés aux 24 Heures de Daytona 2023 ?

IMSA
4 nov. 2022 • 12:00
par
lmercier
La grille des 24 Heures de Daytona 2023 s'annonce tellement remplie que l'IMSA ne sait pas si elle pourra satisfaire toutes les équipes qui ont demandé une inscription.
Photo : LAT

Avoir trop de voitures sur une grille de départ est un problème positif. C’est clairement ce qui arrive à l’IMSA en vue des 24 Heures de Daytona 2023. Déjà en janvier dernier, le double tour d’horloge floridien avait dépassé les 60 concurrents, une première en huit ans. Les inscriptions pour l’événement des 28 et 29 janvier, sont ouvertes depuis le 11 octobre et les premiers retours laissent apparaître une grille en hausse. Il est même fort possible que la demande des équipes dépasse l’offre disponible. Une crise ? Quelle crise ?

 

Les responsables de la série et du Daytona International Speedway travaillent d’arrache-pied pour déterminer le nombre maximum d’inscriptions pouvant être accueillies en toute sécurité pour la course. « C’est un problème agréable à résoudre », a déclaré John Doonan, président de l’IMSA. « Nous avons vu un formidable élan pour le sport, pour l’IMSA et tous les fans de l’IMSA. Je pense que 2023 ne sera pas différent. Même par rapport à il y a un an à la même époque, nous avons eu encore plus d’intérêt de la part des concurrents qui veulent disputer le Rolex 24 et la saison dans son ensemble. »

 

Quand John Doonan parle d’élan, il pense forcément à la nouvelle catégorie reine GTP qui verra en découdre Acura, BMW, Cadillac et Porsche dès 2023. Du côté de la catégorie GTD, Daytona marquera les débuts des nouvelles Porsche 911 GT3 R et Ferrari 296 GT3, sans oublier la version Evo 2 de la Lamborghini Huracan GT3.

 

Le président de l’IMSA s’attend à une forte participation dans les cinq catégories (GTP, LMP2, LMP3, GTD Pro, GTD) à Daytona en janvier prochain : « La bonne nouvelle, c’est qu’aucune catégorie ne peut être mise de côté en termes de d’élan et de croissance. La catégorie LMP2 a suscité beaucoup d’intérêt au cours des deux dernières saisons, en particulier certaines équipes qui couraient traditionnellement en Europe, et qui sont intéressées par le marché nord-américain. Le LMP3, de la même manière, a attiré un nombre d’inscriptions qui se situe dans une sorte de point idéal. Si vous faites le total, vous obtenez probablement la moitié de la grille Rolex 24, l’autre moitié étant constituée de voitures GT. »

 

Avec la fin du GTLM, l’IMSA a séparé la catégorie GTD en deux avec d’un côté les Pro, de l’autre les Pro-Am. « L’élan autour des catégories GT est significatif », souligne Doonan. « A l’horizon 2024, il y aura un programme Ford Mustang et la disponibilité de la Corvette pour les clients. Nous sommes très satisfaits de la façon dont la catégorie GTD Pro s’est développée au cours de la première saison, et je pense que vous verrez des chiffres similaires à ceux de 2022 pour ce segment de la grille. Nous avons de la chance d’avoir un tel intérêt. »

 

Les organisateurs vont délivrer en priorité les engagements aux équipes engagées à plein temps ainsi qu'aux constructeurs présents ces dernières années. Pour résumer, les places pour 2023 sont chères. « Vous ne pouvez pas créer plus de surface sur la majorité de nos circuits, et l’une des choses que nous devons examiner est dans le cas des inscriptions à Daytona est le nombre de garages, l’espace dans le paddock et, bien entendu, la voie des stands », tient à souligner Doonan. « La saison dernière, nous avions 61 voitures, ce qui était serré. Avec les nouvelles voitures GTP, il y a évidemment certains éléments qui entourent ces voitures et la technologie hybride qui peuvent nous obliger à leur donner un peu plus d’espace. »

 

Commentaires (1)

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Guillaume

4 nov. 2022 • 22:20

Vivement cette course, avec l'arrivée des GTP, un pied quasi assuré ! ?