Des débuts remarqués en sport auto pour Paul Cauhaupé

Paul, 17 ans, s’est lancé dans le grand bain de l’Alpine Europa Cup chez Autosport GP cette année avec comme seul bagage trois saisons de karting. On peut y ajouter quelques piges en Mitjet. En fin de saison, le jeune espoir occitan a terminé troisième du championnat Alpine Europa Cup avec en prime la place de meilleur débutant, sans oublier des débuts remarqués en GT4 European Series à Barcelone sur une Alpine A110 GT4. La suite pourrait bien passer par un autre programme en 2023.

Son patron d’équipe dit de lui qu’il a un don naturel, qu’il va vite, qu’il ne sort pas de la piste, qu’il est travailleur et à l’écoute, sans compter qu’il a un bon ressenti, en plus d’avoir une vraie culture du sport auto. Si vous rajoutez à cela la gentillesse de la famille Cauhaupé, vous tenez un vrai espoir qui espère bien marcher sur les traces de son grand frère et pourquoi pas d’Olivier Pla, le mentor sportif de la famille.

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Quel bilan tirez-vous de cette saison 2022 ?

Globalement, je suis satisfait de ma première saison complète en dépit de quelques erreurs de jeunesse, notamment à Monza où j’ai perdu des points importants. J’ai gagné en confiance au fil des meetings. Lors de la première course à Nogaro j’avais la vitesse mais j’ai connu des problèmes avec la dégradation des pneus, un aspect que j’ai appris à maitriser. Puis, à Magny-Cours, sur un circuit que j’aime beaucoup, j’ai gagné ma première course en sport auto grâce à un bon travail sur les réglages avec l’équipe qui m’a permis de mieux gérer mes pneus. Par la suite nous avons alterné des moments forts et d’autres plus difficiles et on termine par une pole, une victoire, un podium et un meilleur tour au Paul Ricard. J’ai aussi découvert de nouveaux circuits à l’étranger tels que Zandvoort et Monza.

La pige en GT4 a été un plus ?

Là aussi, l’expérience était nouvelle pour moi avec une nouvelle auto, de nouveaux pneus et un nouveau championnat. Jusqu’à maintenant, j’avais l’habitude de la course en peloton avec les mêmes autos. L’Alpine A110 GT4 est une Cup+ car on sent que la base est identique. Ce n’est pas comme si j’allais rouler dans une Mercedes ou dans une Audi.

Où voyez-vous votre avenir ?

Passer en LMP3 est une possibilité, comme rouler en Porsche Cup ou en GT4. Je suis en Terminale avec pas mal de cours à rattraper. J’ai la chance que mon lycée comprenne ce que je fais à côté. Je veux que piloter soit mon métier mais je tiens à avoir un plan B. J’ai la chance d’avoir mon frère Edouard à mes côtés qui m’aide beaucoup, ainsi que Lilou (Wadoux) qui me donne de très bons conseils. J’ai encore une belle marge de progression, notamment pour l’exploitation du pneu neuf en qualification, ainsi que la gestion des départs.