Mirko Bortolotti : "A Spa, on ne sait jamais ce qui peut arriver"

Cinquième dans l'exercice de la Superpole des 24H de Spa, Mirko Bortolotti compte bien tirer son épingle du jeu en course pour essayer de faire mieux que la 8e place d'une Lamborghini Huracan GT3 jusqu'à maintenant sur la classique belge. Pour cela, le pilote officiel Lamborghini Squadra Corse compte sur l'équipage Emil Frey Racing qu'il forme avec Albert Costa et Jack Aitken. Assurément un trio à suivre sur le double tour d'horloge ardennais. Peu de temps avant de s'élancer pour la Superpole, le futur pilote Lamborghini LMDh s'est confié à Endurance-Info. 

Comment se passe votre début de meeting ? 

"Les essais ont été dans le bon sens avec une compétitivité qui est montée crescendo au fil des essais. On doit encore travailler pour être parmi les GT3 de tête. Cette année, il faut aussi tenir compte des nouveaux ajustements sur le circuit qui selon moi vont dans le bon sens. Ce sera différent des années passées car là l'erreur se paiera cash. Il est donc possible de voir plus de neutralisations."

Quel était l'état de la piste ? 

"Par rapport au passé, la piste est très sale, ce qui complique les dépassements car il ne faut surtout pas sortir de la trajectoire." 

C'est votre année à Spa ? 

"(Il sourit). J'ai toujours été rapide ici mais je n'ai jamais gagné. A Spa, on ne sait jamais ce qui peut arriver. Il faut clairement avoir une bonne balance pour gagner." 

Après le GT3, on va vous voir en Hypercar avec Lamborghini. Vous serez à nouveau en GT en 2023 ? 

"Oui même si à ce jour je ne connais pas encore mon programme GT 2023. La version Evo 2 de la GT3 arrive la saison prochaine. Pour moi, le plan est clairement d'être en GT3 sur un programme qui pourrait être proche de celui de cette année. Je prends aussi beaucoup de plaisir en DTM sur une série très compétitive."

Vous avez fait vos débuts en LMP2 au Mans chez WRT avec de très bons chronos à la clé. Que retirez-vous de vos débuts au Mans ? 

"J'ai vraiment aimé cette expérience qui était incroyable. J'avais entendu parler de cette course mais cette fois j'ai pu la vivre de l'intérieur. Rouler en LMP2 chez WRT, un team que je connaissais déjà, reste pour moi quelque chose de fort où j'ai pu retrouver quelques sensations que j'avais du temps de la monoplace. On sent l'aéro du prototype. Pour moi, l'objectif était de ne pas commettre d'erreur et de prendre confiance. C'est exactement ce qui s'est passé avec un 3e temps de catégorie pour moi qui était rookie." 

On pourrait vous revoir en LMP2 en 2023 ? 

"L'hypothèse n'est pas exclue. Il faudra voir aussi avec le développement du prototype Hypercar qui va prendre beaucoup de temps."