FFSA GT / GT4 European Series

Greg Guilvert, 40 ans et toujours aussi passionné...

FFSA GT
GT4 European Series
22 juil. 2022 • 15:00
par
lmercier à Spa-Francorchamps
Greg Guilvert fait partie des anciens dans les pelotons GT4 mais ce n'est pas pour autant que le Francilien compte laisser sa place pour les positions de tête. Le triple Champion de France GT, Champion d'Europe en titre (Pro-Am) poursuit sa collaboration avec Saintéloc Racing sur un double programme.

Pilier du Championnat de France GT depuis des années, Greg Guilvert s'attendait à disputer uniquement la GT4 European Series en compagnie de son compère et ami Fabien Michal sur une Audi R8 LMS GT4/Saintéloc Racing. Finalement, le triple Champion de France GT rempile sur la scène nationale, cette fois avec un autre Greg, le jeune Curson-Faessel. Pour célébrer son 40e anniversaire, Greg Guilvert s'est essayé à la catégorie LMP3 avec à la clé le Road to Le Mans. Les années passent et la passion de Greg Guilvert pour le sport automobile reste intacte. 

 

Quel regard portez-vous sur le début de saison ? 

 

"Cette première partie de saison est compliquée sur les deux championnats. Si tu n'as pas les astres qui s'alignent, il n'y a pas de miracle. Nous étions à deux doigts qu'ils s'alignent mais ce ne fut pas le cas. Une saison se gagne généralement sur les deux premiers meetings. Là, on accuse du retard." 

Greg Guilvert en GT4 European Series (Photo : Jules Benichou)

Vous remettez en jeu votre couronne en GT4 European Series. Comment jugez-vous le plateau 2022 par rapport à 2021 ? 

 

"Après trois meetings, nous sommes encore dans le coup au championnat même si là aussi il y a des points de retard. Cette saison, je pense que le niveau est plus élevé avec la qualité en plus de la quantité. J'ai un excellent coéquipier mais d'autres équipages sont dans le même cas que nous. On compte au moins trois équipages solides en Pro-Am. Pour être devant, il ne faut pas commettre la moindre erreur. Il faut déjà impérativement être à l'arrivée car tout abandon se paie cher."

 

Le programme en FFSA GT est venu se rajouter à l'Europe ? 

 

"Il n'était prévu que je roule en France mais je repars dans un système d'apprentissage. Le programme s'est finalisé tardivement sans boucler d'essais. Greg dispute seulement sa deuxième saison de sport automobile. Il montre de très belles choses." 

Vous faites partie des piliers du championnat...

 

"On peut dire cela comme ça (rires). Quand je voyais ces anciens pilotes qui s'accrochaient à rouler, j'avais beaucoup de respect pour eux de part leur motivation à toujours rouler. Maintenant, j'en fais partie (rires)." 

 

Le LMP3 est le cadeau de la quarantaine ? 

 

"Exactement ! En 2010, je ne savais pas si j'allais me diriger vers le GT3 SRO ou le LMP ACO. J'ai pris l'option GT3 avec Saintéloc Racing même si j'ai débuté dans la catégorie avec Lompech sur une Aston Martin DRS9. Le team a grandi et cette R8 me convenait bien. J'avais la hargne de la jeunesse. Mon truc, c'est d'être le plus rapide possible, peu importe la catégorie. J'ai ensuite trouvé ma place en GT4, ce qui me permet d'être toujours devant. Pour être devant en GT3, il faut rouler et encore rouler. Je suis frustré si je prends 0.4 ou 0.5s et c'est au moins ce que je prendrais si je devais rouler."

Alors, ce grand circuit du Mans ? 

 

"J'avais disputé une course en LMP3 en 2018. Comme crise de la quarantaine, je me suis payé le grand circuit des 24 Heures du Mans. Après les premiers essais libres, j'ai bien vu que ce n'était pas facile. Pour être honnête, je n'ai jamais été attiré par le prototype dans le passé. Après le week-end, j'ai compris que ce circuit était addictif tout comme la voiture. Forcément, cela donne envie d'y retourner. J'avais deux inconnues en arrivant : le circuit et la voiture. Pourquoi pas à l'avenir disputer une belle saison de LMP3 au lieu du GT4..." 

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