Le Mans

Patrick Pilet (IDEC Sport) : "Beaucoup de plaisir au volant"

24 Heures du Mans
14 juin. 2022 • 9:42
par
lmercier au Mans
Patrick Pilet n'a pas chômé en piste sur cette 90e édition des 24H du Mans. Les moyennes en course du pilote IDEC Sport parlent d'elles-mêmes même si l'équipage de la #48 n'a pas pu faire mieux qu'une 8e place au général. Pour Patrick Pilet, l'objectif personnel est rempli.
Photo : MPS Agency

Présent aux 24H du Mans sans interruption depuis 2009, Patrick Pilet vient de disputer la classique mancelle pour la troisième fois consécutive en LMP2 pour le compte de IDEC Sport et pour la troisième fois, le natif de Auch a vu le damier. L'écurie française dirigée par Patrice Lafargue n'est certes pas montée sur le podium d'une catégorie LMP2 toujours aussi relevée mais elle a vu l'arrivée pour la cinquième fois en six participations.

 

?? Patrick Pilet : "Lot of fun behind the wheel

 

Pour le pilote de 40 ans, qui était l'un des plus rapides de cette édition 2022 en LMP2, l'objectif était de montrer qu'il n'avait rien perdu de sa pointe de vitesse. Pari réussi avec de très bons chronos dignes d'un jeune premier.

Photo : MPS Agency

Si la huitième place finale ne reflète pas le potentiel de l'équipage qu'il composait avec Paul-Loup Chatin et Paul Lafargue, Patrick Pilet a de quoi retenir du positif de cette 90e édition. 

 

Le début de course a causé bien des soucis à la #48 avec pas mal de temps perdu. "Nous avons perdu une roue dans le troisième relais à cause d'un écrou de roue défaillant", a confié Patrick Pilet à Endurance-Info. "La roue était pourtant parfaitement montée car le souci ne s'est pas produit en début de relais. Nous avons perdu trois tours et nous terminons à trois tours. Sur le plan personnel, je suis satisfait de ma performance et de tout le travail de l'équipe IDEC Sport. J'ai pris beaucoup de plaisir au volant même s'il y a un peu de frustration avec cet écrou de roue. La catégorie LMP2 reste incroyablement relevée. 

Photo : MPS Agency

"Le niveau des équipes de tête demande de ne pas avoir le moindre problème. Pour terminer dans le top 5, chaque dixième compte. A l'exception du souci d'écrou de roue, notre course a été solide avec comme seul petit souci un changement de capot avant. On a montré qu'on savait faire fonctionner l'auto." 

 

Comme beaucoup, Patrick Pilet vise un baquet en Hypercar la saison prochaine au volant d'une LMDh : "Mon objectif reste clairement le LMDh, c'est sur ce quoi je travaille à 100%. J'ai prouvé que j'y ai ma place." 

Photo : MPS Agency

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