Stéphane Tribaudini : "Content qu'on ne m'ait pas oublié"

Le monde du GT a découvert Stéphane Tribaudini à Dijon en 2017 où le Niçois s'est imposé au nez et à la barbe de la concurrence sur une Ginetta G55 GT4. Cette victoire au scratch pour un pilote Am n'est pas restée sans lendemain pour le Sudiste qui fêtera ses 40 ans en 2023.

Les années ont passé et Stéphane Tribaudini a gravi les échelons pour rouler jusqu'en GT3 sur une Bentley Continental GT3, toujours chez CMR son équipe de coeur. 2022 passe par un double programme en Lamborghini Super Trofeo Europe chez Vincenzo Sospiri Racing et FFSA GT sur une Toyota GR Supra GT4. Bien lui en a pris car Stéphane Tribaudini compte trois podiums en autant de courses entre Imola et Nogaro.

Comment en êtes-vous arrivé à vous retrouver en Lamborghini Super Trofeo ? 

"Suite à ma saison avec Bentley, j'ai contacté le Groupe Passion Automobiles qui distribue la marque britannique parmi un panel de 11 marques sur 26 concessions. Il se trouve qu'ils ont également Lamborghini avec trois concessions : Mulhouse, Cannes, Lyon. J'ai effectué une séance de track day au Paul Ricard avec l'essai d'une Lamborghini Huracan STO. J'ai fait la connaissance de Mauro Casadei qui s'occupe des relations entre la marque et les clients. Je lui ai expliqué mon projet de vouloir rouler en Super Trofeo Europe." 

Et vous voilà chez Vincenzo Sospiri Racing... 

"Mauro m'a mis en relation avec trois équipes : Oregon, VSR, Imperiale Racing. Le 23 décembre, j'ai pris ma voiture pour aller visiter deux des trois équipes en Italie. Le courant est de suite bien passé avec Vincenzo Sospiri. L'équipe voulait me faire rouler en Am ou Pro-Am mais mon idée était plutôt d'aller en Pro. Après un test positif à Misano, l'équipe a été confortée dans l'idée de me faire rouler en Pro avec Jean-Luc D'Auria. Imola a été un bon premier meeting avec deux deuxièmes places."

Vous vous voyez avec Lamborghini sur le long terme ? 

"L'idée est de travailler en collaboration avec le Groupe Passion Automobiles et Lamborghini sur le long terme. Bien entendu, il y a l'option GT3 avec la marque italienne. J'ai conscience du très haut niveau demandé en GT World Challenge Europe. J'ai démarré le sport automobile très tard, alors peut-être que pour débuter en GT3 un championnat comme l'International GT Open serait plus approprié. C'est la première année que j'ai un programme payé." 

Un programme GT4 en parallèle était prévu ? 

"Ma priorité allait au Lamborghini Super Trofeo Europe et je n'ai pas vraiment cherché à rouler en GT4. J'ai eu des contacts en début d'année, notamment Charly (Bourachot, patron de CMR, ndlr). Je suis content qu'on ne m'ait pas oublié.  J'ai testé la Toyota que j'ai vraiment apprécié. Grâce à mes partenaires tels que Envoi du Net, je retrouve le FFSA GT. Je viens de passer deux saisons à rouler sur des GT assez imposantes comme la Bentley et la Renault Sport R.S.01, ce qui m'a mis en confiance. La cerise sur le gâteau est de rouler avec Stéphane Lémeret avec qui j'ai partagé le baquet aux 24H de Spa."