Lilou Wadoux : "Le passage de l'Alpine Cup à la LMP2 est une marche énorme"

Il y a tout juste un an, Lilou Wadoux s'apprêtait à disputer la saison d'Alpine Cup chez Autosport GP. Un an plus tard, on la retrouve en WEC au départ des 1000 Miles de Sebring sur une Oreca 07 LMP2 qu'elle partage avec Sébastien Ogier et Charles Milesi. Un parcours atypique pour une pilote atypique. 

Âgée de 20 ans, Lilou Wadoux n'a pas eu trop le temps de réfléchir à sa carrière de pilote. Le karting de location a vite laissé sa place à des voitures de Tourisme avant l'Alpine A110 Cup. Quelques années plus tard, la voilà chez Richard Mille Racing Team en WEC et son ascension en sport auto ne fait que débuter. Couvée par Philippe Dumas, Lilou Wadoux est parfaitement entourée pour gravir les échelons. 

Avant d'arriver à Sebring, l'Amiénoise a fait quelques tours dans la LMP2 à Bahrain lors du Rookie Test WEC puis quelques séances d'essais durant l'hiver et du roulage en LMP3 pour mieux appréhender l'aéro. 

Les 1000 Miles de Sebring attendent maintenant Lilou Wadoux. "Le circuit est très particulier", a déclaré la pilote Richard Mille Racing Team à Endurance-Info après les premiers essais. "Il y a beaucoup de bosses, ce qui complique les choses. Passer d'un simulateur au réel à Sebring est différent. Le Prologue m'a permis de prendre mes marques. Le passage de l'Alpine Cup à une LMP2 est une marche énorme." 

Les débuts de Lilou Wadoux en sport auto sont assez récents, ce qui ne la tracasse pas plus que cela : "J'ai débuté en sport auto il y a seulement cinq ans. J'ai fait deux ans de traction et deux de propulsion. En arrivant ici, la marche est haute et je sais que cela va me prendre du temps. Les sensations sont là, la pression aussi même si j'essaie de ne pas trop m'en mettre. Avoir Sébastien et Charles à mes côtés est un vrai plus. Je passe d'une Alpine avec un mécano et un ingénieur à une LMP2." 

Le maître mot de l'endurance reste le trafic et rouler à Sebring pour la première fois en prototype demande une attention toute particulière : "J'apprends petit à petit de rouler dans le trafic. Il ne faut pas prendre trop de risque tout en y allant quand même."