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Louis Prette (AF Corse) : "Nous avons mis toutes les chances de notre côté"

Asian Le Mans Series
13 fév. 2022 • 7:10
par
lmercier
A 23 ans, Louis Prette a vite gravi les échelons pour passer du Ferrari Challenge aux 24 Heures du Mans, tout cela en parallèle d'une activité professionnelle bien chargée. Son seul championnat complet cette année est l'Asian Le Mans Series chez AF Corse.
Photo : Asian LMS

En résidant à Hong Kong pour son travail, Louis Prette n'a pas la vie facile pour voyager et travailler compte tenu de la pandémie. Conjuguer travail et pilotage n'est pas forcément facile, surtout dans cette région du monde. Malgré cela, le Monégasque dispute la saison Asian Le Mans Series sur une Ferrari 488 GT3/AF Corse qu'il partage avec son ami Vincent Abril et Conrad Grunewald. La première course à Dubai s'est terminée par une 3e place en GT.

 

Pour Louis Prette, il n'est pas question de devenir pilote professionnel, mais plutôt d'assouvir sa passion en plus de diriger APM Monaco (Ariane Prette Monaco) qui fait dans les bijoux fantaisie. Louis Prette a écumé les pelotons du Ferrari Challenge (champion 2019) avant de passer en International GT Open et de rouler aux 24H du Mans et 24H de Spa. On peut avoir 23 ans et ne pas penser quotidiennement à devenir pilote à part entière.

 

Pourquoi venir rouler en Asian Le Mans Series ?

 

"En habitant à Hong Kong, ce n'est pas simple de rouler car il faut respecter une période de quarantaine à chaque fois au retour. C'est donc très compliqué pour moi de faire des allers/retours. Ici, le championnat est très court même si je n'ai pas eu beaucoup de temps pour me préparer. Cependant, nous avons mis toutes les chances de notre côté. L'Asian Le Mans Series me permet de rouler et d'essayer de décrocher un ticket pour les 24H du Mans."

Photo : Asian LMS

Quel sera votre programme 2022 ? 

 

"L'année passée, j'ai disputé une seule course compte tenu de la situation sanitaire mais cette course était les 24H de Spa chez Saintéloc Racing. J'aimerais bien y rouler à nouveau cette année même s'il n'est pas prévu que je dispute une saison complète dans un quelconque championnat."

 

Venir rouler chez AF Corse était dans la logique des choses ?

 

"AF Corse est l'équipe que je connais la mieux depuis l'époque du Ferrari Challenge. Tout est fait pour que ça fonctionne du mieux possible. Mon père a une relation amicale avec Amato Ferrari depuis 20 ans. AF Corse est une comme une famille pour nous." 

 

L'apport de Vincent Abril et Stéphane Ortelli est important ?

 

"Je connais Vincent depuis l'âge de 7 ans et il m'a clairement fait progresser sur le pilotage et l'approche de la course. C'est aussi lui qui m'a fait changer ma condition physique en perdant 10 kg (rires). Stéphane est comme qui dirait mon gourou. S'il n'avait pas été à mes côtés au Mans, la performance n'aurait pas été identique. Il m'a canalisé quand il le fallait quand il a fallu se battre pour un championnat. Avoir les deux à mes côtés me permet de progresser plus vite. Quand on a quelque chose à se dire, on se le dit de suite car c'est pour me faire avancer. Il faut voir le côté positif." 

 

Vous n'avez pas eu l'envie d'en faire votre métier ?

 

"Après l'Asian Le Mans Series 2018 où j'ai terminé 2e en LMP3, je me suis posé la question de savoir si le sport auto devait m'occuper à plein temps ou pas. J'ai décidé de suivre une autre voie professionnelle tout en gardant un pied en sport auto. Les catégorisations des pilotes évoluent, ce qui va dans le bon sens car je me retrouvais à rouler face à des gens dont c'est le métier. Sans Covid-19, le WEC serait une belle opportunité car je ne peux pas rouler plus de huit à neuf meetings par an." 

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