Cinq questions à... Nicolas Lapierre (Signatech Alpine)

Nom : Nicolas LapierreEquipe : Signatech Alpine Matmut (Alpine A470 n°36, LMP2)Nombre de participations : 10Meilleur résultat : 3e en 2014 (Toyota TS040 Hybrid avec Anthony Davidson et Sébastien Buemi)Regardiez-vous les 24 Heures du Mans à la télé quand vous étiez jeune ? Etiez-vous intéressé ? « Non, j’étais plus du côté Formule 1. J’ai commencé à suivre les 24 Heures du Mans lorsque j’étais adolescent. Je m’y suis vraiment intéressé et, en plus, il y a des pilotes que je connaissais qui y courraient. Par contre, avant ma première participation, je n’y suis jamais allé en tant que spectateur. »Quels sont vos premiers souvenirs des 24 Heures du Mans ?  « C’était en 2007 sur une Saleen S7-R de Team Oreca avec Stéphane Ortelli et Soheil Ayari. Ce fut dur, mais j’ai eu la chance de pouvoir compter sur deux coéquipiers qui connaissaient très bien les 24 Heures du Mans. Ils m’ont guidé et bien accompagné. Je débarquais de monoplace, de GP2 précisément, et c’était ma première course d’endurance. Quand je suis arrivé au Mans, il y avait tellement de choses à apprendre, ce fut un choc. J’ai essayé de ne pas faire d’erreur, mais l’auto a eu des soucis (ils terminent 16e, 9e en GT1, ndlr). Je me suis aussi rendu compte de l’ampleur de cette course et de son ambiance avec la Parade et le Pesage. Que des trucs qui n’existent pas ailleurs et encore moins en monoplace ! C’est vraiment un chouette souvenir. »Quel est votre équipage rêvé, vous inclus ?« Je citerais Loïc Duval car, avec les années que j’ai passé avec lui, on s’est régalé. Avec lui, il n’y a jamais eu de problème d’égo à savoir qui allait le plus vite. Avec lui, c’était toujours facile. Avec Olivier Panis, c’était un peu la même chose. Timo Bernhard est un pilote que j’apprécie beaucoup et pour qui j’ai beaucoup de respect. J’ai fait les 24 Heures de Spa avec lui, il est super facile à vivre, est très humble et il roule vite. »Quelle est la voiture que vous auriez aimé piloter aux 24 Heures du Mans ?« Clairement la Toyota GT One. J’ai eu la chance lorsque j’étais chez Toyota de pouvoir la voir de près et de m’installer dedans. C’était une belle voiture, très avant-gardiste. Malheureusement, elle n’a pas eu de victoire au Mans. »Quel pilote des 24 Heures du Mans vous a fait rêver ?« Tom Kristensen. Quand je suis arrivé en Endurance, il était en plein boom. Tout semblait lui réussir. Il était toujours dans la bonne voiture, au bon moment, il ne faisait pas de faute. On sentait qu’autour de lui il générait cette puissance qui faisait que son auto était quasiment intouchable. A cette époque-là, il y avait des jeunes qui arrivaient et qui étaient certainement plus rapides que lui. Mais rien n’y faisait, il était toujours serein. »