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Cinq questions à... Darren Turner (Aston Martin Racing)

12 juin. 2018 • 15:00
par
David BRISTOL
Nom : Darren TurnerEquipe : Aston Martin Racing (GTE Pro)Nombre de participations : 15Meilleur résultat : 5e en 2007 sur une Aston Martin DBR9 avec David Brabham et Rickard Rydell (vainqueur en GT1)Vainqueur en GT1 (2007, 2008) et en GTE Pro (2017)Regardez-vous les 24 Heures du Mans à la télé quand vous étiez jeune ? Etiez-vous intéressé ? « Désolé, mais à une certaine époque, je ne savais pas ce qu’étaient les 24 Heures du Mans. Je regardais les Grands Prix de Formule 1 à la télé à l’époque des Prost, Mansell et Senna. C’est vraiment ça qui m’intéressait à ce moment là. De plus, ma famille ne s’intéressait pas du tout au sport automobile, il n’y avait que moi. A l’âge de 13/14 ans, je regardais donc la F1 et j’allais faire du karting avec mon père. Ce n’est qu’à l’âge de 18/19 ans que je me suis ouvert aux autres disciplines et donc au Mans. »Quels sont vos premiers souvenirs des 24 Heures du Mans ? « En 1999, j’étais pilote de réserve Mercedes, j’étais impliqué dans un gros programme usine. J’ai fait des essais à Magny-Cours avec cette CLR. Au Mans, ce fut assez relax car je n’avais pas la même pression que les pilotes titulaires. Cependant Mark (Webber) s’est envolé avec l’auto le jeudi et il a fallu que je me tienne prêt au cas où on aurait besoin de moi. Mark s’est senti mieux le vendredi, mais je devais participer au warm-up le samedi matin avant que de nouveau il ne s’envole sur la bosse de Mulsanne. Ce fut un week-end sous haute tension pour l’équipe et les pilotes, mais ça m’a permis de voir comment une semaine au Mans se déroulait. Ensuite, je ne suis revenu aux 24 Heures du Mans que quatre ans plus tard, en 2003 sur une Ferrari 550 Maranello (Veloqx Prodrive Racing) avec Kelvin Burt et Anthony Davidson. J’étais excité à l’idée de faire mes premières 24 Heures du Mans. Le Mans, c’est le summum d’une carrière. J’étais en même temps nerveux, j’avais peur de faire une erreur. Les événements tels que le Pesage ou la Parade en ville, je trouvais cela stressant, je ne voulais pas forcément y aller. J’avais juste envie de monter dans la voiture et faire cette course. Quand on court pour la première fois au Mans, on n’arrive pas à tout emmagasiner dés la première fois. Vous prenez du plaisir à piloter, mais tout ce qui se passe autour, vous n’en profitez pas assez. L’équipe était vraiment bien, mais nous avons eu une casse d’un roulement de roue qui nous a obligés à abandonner suite à une sortie de piste alors qu’Anthony était au volant. J’en garde cependant un super souvenir. Déjà, pour beaucoup de pilotes, prendre au moins un jour dans sa vie le départ des 24 Heures du Mans fait partie de ta liste d’objectifs dans une carrière. Je l’ai fait et, en repartant je me suis dit que je voulais recommencer.»Quel est votre équipage rêvé, vous inclus ?« J’aurais rêvé faire Le Mans avec Dan Gurney ! Je pense que ça devait être « cool » de rouler à cette période et, encore plus, avec un pilote comme lui. Je citerais aussi un quelqu'un qui a connu les Groupes C, un homme comme Derek Warwick. »Quelle est la voiture que vous auriez aimé piloter aux 24 Heures du Mans ?« Une Aston Martin DBR1, pas en mode démonstration, mais lors d’une vraie course, j’aurais adoré. Je dirais aussi les voitures qui évoluaient en Groupe C comme les Jaguar XJR9 ou la Porsche 956 New Man, la noire et jaune, une auto qui m’a marquée. »Quel pilote des 24 Heures du Mans vous a fait rêver ?« Steve McQueen ! J’ai été fasciné par le film Le Mans et c'est devenu un vrai standard maintenant. »

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