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Stéphane Ratel : "Le plan A est oublié depuis longtemps"

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GT World Challenge Europe
3 avr. 2020 • 21:19
par
lm@endurance-info.com

Comme les autres promoteurs, SRO Motorsports Group est dans l’attente du feu vert pour débuter la saison. Le dernier roulage organisé par l’équipe de Stéphane Ratel remonte aux essais officiels GT World Challenge Europe Powered by AWS au Paul Ricard à la mi-mars. Un meeting aux Etats-Unis a été organisé (Austin), un en Intercontinental GT Challenge Powered by Pirelli (Bathurst), rien en Asie et en France, et juste un Média Day en British GT. Pour Stéphane Ratel, président-fondateur de SRO Motorsports Group, la reprise est attendue au mieux fin juin, début juillet. (In English)

Si l’annonce n’est pas encore officielle, on peut clairement craindre quant à la tenue des 1000 km du Paul Ricard début juin. A ce jour, seuls deux championnats labellisés SRO n’ont pas de dates modifiées, à savoir l’Intercontinental GT Challenge Powered by Pirelli (prochain événement fin juillet avec les Total 24 Heures de Spa) et le GT World Challenge America Powered by AWS (15 mai sur le Canadian Tire Motorsport Park). Les choses peuvent, bien entendu, évoluer rapidement. 

« D’une façon générale, le plus tôt que nous puissions rêver de commencer est fin juin, début juillet », a déclaré Stéphane Ratel à Sportscar365. « C’est la première option. Tout ce qui précède n’est pas raisonnable. En Angleterre, Motorsport UK a annoncé que toutes les courses sont interdites jusqu’à la fin du mois de juin, donc elles ne peuvent redémarrer qu’au plus tôt en juillet. Le premier objectif est la fin juin qui correspond en Asie à la course de Suzuka (20/21 juin) et en Europe avec Zandvoort (27/28 juin). C’est notre première possibilité de reprise. 

« Aux Etats-Unis, c’est VIR (6/7 juin) car le Canadian Tire Motorsport Park semble extrêmement improbable, mais nous travaillons pour le meeting Virginia International Raceway. Est-ce que cela sera reporté ? Nous ne savons pas. Nous attendons simplement que la situation évolue. » 

SRO Motorsports Group et Stéphane Ratel restent quotidiennement à l’écoute de l’évolution de la situation. Un calendrier provisoire a été communiqué aux teams, mais celui-ci pourrait bien entendu encore évoluer. « Pour le moment, nous avons un plan B qui doit commencer fin juin ou début juillet », a confié Stéphane Ratel. « Le plan A est oublié depuis longtemps. Nous avons un plan C qui débutera en juillet aux Total 24 Heures de Spa. Nous avons un plan D qui doit débuter en septembre. Espérons que d’ici là, quelque chose aura redémarré. Si le pire du pire doit arriver, nous traverserons la saison sans rien organiser. Mais ce n’est pas quelque chose que nous voulons considérer parce que nous voulons croire que le monde redémarrera d’une manière ou d’une autre plus tôt. » 

Afin de maintenir le nombre de meetings, Stéphane Ratel n’est pas fermé à mettre en place trois courses en Sprint afin d’avoir les dix meetings. Cette mesure serait dans le plan C qui ferait débuter la saison à Spa suite au report de Zandvoort et Misano sachant que Brands Hatch a également sauté.

« La dernière option pour avoir un calendrier complet est de débuter aux Total 24 Heures de Spa fin juillet », a expliqué Ratel. « Là, nous serions toujours en mesure de livrer le même nombre de rendez-vous. Nous ferions alors deux épreuves de sprint avec trois courses chacune, donc neuf épreuves avec toutes les courses. Mais cela est soumis à un démarrage de saison à Spa fin juillet. S’il est impossible de débuter à Spa fin juillet, nous avons un autre plan d’urgence qui est prêt. Nous tenons nos équipes informées, ce qui est très important. Si nous disons que nous n’allons pas débuter avant la fin juin, vous avez de nombreux gouvernements qui proposent un chômage partiel, alors c’est bien que les équipes puissent en profiter.

« Les équipes peuvent conserver les gens si elles savent qu’elles n’auront aucune activité durant trois mois. Pour le moment, tout dort pour deux mois jusqu’à fin mai. Fin mai, nous réévaluerons la situation et nous passerons à un autre plan si nécessaire. »

Comme beaucoup d’entreprises, SRO Motorsports Group a mis une partie de son personnel en chômage partiel, soit environ les deux tiers. 

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