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Patrick Pilet (GPX Racing) : "Ce championnat est un très beau challenge pour moi"

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GT World Challenge Europe
24 juil. 2020 • 14:00
par
lm@endurance-info.com

Malgré sa grosse expérience du GT, Patrick Pilet n'est pas un spécialiste des championnats SRO. Jusqu'à maintenant, on l'a vu effectuer des piges aux 24 Heures de Spa avec une victoire en Pro-Am en 2016. En 2020, c'est un programme GT World Challenge Europe Powered by AWS qui l'attend sur une Porsche 911 GT3-R engagée par GPX Racing et partagée avec Mathieu Jaminet et Matt Campbell. Le pilote officiel Porsche aborde ce nouveau challenge gonflé à bloc avec la ferme envie de bien faire. Patrick Pilet va vous faire part de sa découverte du championnat durant cette saison 2020 raccourcie. Ce week-end, place à Imola...

Vous connaissez le circuit d'Imola ?

"Je n'ai plus roulé ici depuis l'International GT Open en 2010 chez IMSA Performance. Le tracé, à l'ancienne, n'a pas changé. J'aime ce type de circuit où il y a encore des bacs à graviers. Toute erreur se paie cash. Imola est un circuit d'attaque où il faut escalader les bordures. Avec 46 GT3, la grosse difficulté va être la place dans la voie des stands si les concurrents doivent rentrer au même moment.

Quel est votre premier regard sur le championnat ?

"Je connais l'Intercontinental GT Challenge pour avoir disputé les 24 Heures de Spa en 2019 et les 12 Heures de Bathurst en début d'année. Tout le monde roule en GT3, ce qui fait que les courses s'annoncent assez agressives avec de l'attaque à outrance sur des GT3 équipées de l'ABS. Tout est nouveau pour moi : championnat, plateau, auto, équipe, format des qualifs. J'ai hâte d'y être car ce qui est certain, c'est que le championnat est relevé avec un très bon niveau. Il y a beaucoup d'équipages composés de pilotes professionnels. Ce championnat est l'un des seuls que Porsche n'a pas encore remporté."

A quand remonte votre dernier programme complet en Europe ?

"2012 avec l'International GT Open. Cette année est différente pour moi car je vais moins voyager. J'ai débuté aux Etats-Unis en 2015 et auparavant je roulais en WEC. Je n'ai pas perdu au change quand je vois les complications pour voyager actuellement."

A Bathurst, vous nous disiez avant la course que cette nouvelle Porsche 911 GT3-R était une petite RSR. Avec un peu de recul, vous pensez toujours la même chose ?

"Je maintiens ce que je disais. Elle ressemble à la 911 RSR de l'ancienne génération. Quand on est dans la bonne fenêtre d'utilisation, elle est parfaite. Bien sûr, il faudra voir en fonction des circuits, mais la Porsche reste d'une façon générale une très bonne auto. Il faudra éviter les erreurs dans un championnat qui demande beaucoup de régularité."

Comment se passe l'acclimatation chez GPX Racing ?

"L'équipe est encore jeune. Elle a été propulsée sur le devant de la scène avec sa victoire aux 24 Heures de Spa 2019. La plus grosse difficulté est de refaire un exploit similaire. On a pu voir que le team est passé tout près d'un nouvel exploit à Kyalami fin 2019. L'état d'esprit dans l'équipe est parfait. On sent que c'est comme une famille. Ils savent tous d'où ils viennent et où ils veulent aller. A nous d'apporter notre touche. Toutes les remarques sont prises en compte par l'équipe."

Vous connaissez vos adversaires ?

"J'avoue que je ne connais pas tout le monde (rires). Je connais tout de même pas mal de pilotes, principalement ceux qui roulent sur la Nordschleife. Des bons pilotes il y en a partout et on ne connaît pas forcément tout le monde. Je vais déjà continuer à me familiariser avec l'auto. Ce championnat est pour moi un très beau challenge."

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