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Benjamin Ricci (AKKA-ASP Team) : "Une saison 2019 en dents de scie"

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FFSA GT
18 déc. 2019 • 14:00
par
lm@endurance-info.com

Pour sa deuxième année en FFSA GT sur une Mercedes-AMG GT4/AKKA-ASP Team, Benjamin Ricci a connu la plus haute marche du podium à Magny-Cours. L'équipage qu'il formait avec Thomas Drouet a connu des hauts et des bas tout au long de la saison pour finalement terminer la saison au 6e rang, meilleur tandem AKKA-ASP.

C'est aux 12 Heures d'Abu Dhabi que Benjamin Ricci termine sa saison 2019, cette fois dans la catégorie GT3, toujours chez AKKA-ASP avec à ses côtés son père Mauro, et Jérôme Policand, le patron de l'équipe.

Le Lyonnais de 26 ans, qui réside maintenant aux Etats-Unis pour des raisons professionnelles, a fait le point avec nous sur sa troisième saison de sport automobile.

Que retenez-vous de votre saison 2019 en FFSA GT ?

"Tout dépend comment on voit les choses, mais elle a été tout de même assez frustrante. On a fait de belles choses et, personnellement, j'ai franchi une étape supplémentaire dans mon pilotage lors des qualifications en me classant régulièrement dans le top 15. Les résultats sont venus à partir de Lédenon où nous avons montré que nous étions là. Spa a permis de confirmer malgré une crevaison et Magny-Cours a été un week-end parfait avec une très bonne qualif' de Thomas et une victoire. La seule déception est que l'équipe n'ait pas pu faire le doublé avec l'auto de Pla/Beaubelique."

Il y a tout de même plus de positif que de négatif...

"La saison a été en dents de scie, mais la victoire de Magny-Cours a été le gros point fort. Ce n'est pas rien de gagner en FFSA GT quand on voit le niveau. Notre équipage a toujours été performant, mais les résultats n'ont pas toujours été au rendez-vous. Comme je l'ai précisé, j'ai été bien meilleur en qualif' cette saison en gagnant entre 0.5 et 0.8 seconde."

Poursuivre avec Thomas a été un avantage ?

"Le but était de toute façon de rouler à nouveau à ses côtés. Il va vite et il est impressionnant dans le trafic. Malheureusement, il a été trop souvent touché sur des contacts qui n'étaient pas de sa faute. Refaire une saison avec lui était ce qu'il fallait faire."

Le nombre de voitures (4) engagées par l'équipe n'a pas été un handicap ?

"Je tiens déjà à souligner qu'il y a eu toute l'année une très bonne entente avec les autres pilotes. C'était un challenge pour tous les mécaniciens de faire rouler autant de GT4, mais ce défi a été relevé avec brio. Toutes les autos étaient logées à la même enseigne et aucune n'a été mise de côté."

On vous reverra en 2020 en FFSA GT ?

"Non car c'est trop compliqué à gérer professionnellement. Je vis aux Etats-Unis pour mon travail et cela fait beaucoup trop de voyages. J'arrivais assez tard sur les circuits, ce qui n'est pas la meilleure chose pour être au top, sachant qu'il faut aussi gérer les décalages horaires. On a regardé pour faire un championnat aux Etats-Unis, mais ce n'est pas simple. En 2018, je découvrais les circuits français et, là, il faudrait refaire la même chose. 2020 va me permettre de faire du roulage et pourquoi pas quelques courses occasionnellement si l'occasion se présente."

Thomas poursuivra donc sans vous...

"J'espère qu'il pourra rouler dans la classe Silver pour jouer devant même si son ambition est d'aller en GT3. Ce serait bien pour lui car il en a tout à fait le potentiel. Thomas fait partie des meilleurs pilotes dans le trafic."

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