Auto
Franck Perera (Grasser Racing team) : "La fin de course sera primordiale"
27 jan. 2018 • 16:10
Après Mercedes et HTP Motorsport en 2017, Franck Perera passe dans le camp Lamborghini cette année. Le Montpelliérain débute sa collaboration avec la marque italienne aux 24 Heures de Daytona sur une Huracan GT3 du Grasser Racing Team.Franck Perera, accompagné par Mirko Bortolotti, Rik Breukers et Rolf Ineichen, a pour objectif une victoire de catégorie GTD sur le Rolex 24. "C'est cool de débuter la saison en janvier," se réjouit le Français de la #11. "J'ai découvert l'équipe ici-même lors du Roar Before the Rolex 24 au début du mois mais je me suis senti de suite à l'aise. Daytona est un super évènement avec un bon mix en piste."Si Franck Perera découvre les 24 Heures de Daytona, il ne fait pas ses premiers pas sur le tracé floridien : "J'ai roulé ici-même en IndyCar il y a déjà dix ans. Rouler sur un ovale au volant d'une monoplace est complètement différent d'une GT. En course, il faudra s'assurer de bien gérer le trafic de nuit. L'éclairage du circuit est assez important et même trop lumineux à certains endroits."Les pilotes de la Lamborghini vont pouvoir s'aider d'un écran pour mieux gérer le trafic : "Je n'ai jamais connu un tel écran dans l'auto mais c'est un vrai plus, notamment pour les distances. Grasser Racing Team vient là pour gagner. La fin de course sera très importante et même primordiale. Toutes les autos sont très proches, ce qui ne permet pas de prendre trop d'avance. C'est compliqué de faire la différence."La suite du programme de Franck Perera doit passer par la Blancpain GT Series au sein du Grasser Racing Team. "Je ne pouvais pas refuser la proposition du Grasser Racing Team," souligne Perera. "Le reste ne me plaisait pas spécialement. En quittant I.S.R, j'avais déjà entamé des discussions avec GRT. Cela me tenait à coeur de travailler pour un constructeur italien, d'autant plus que je parle couramment la langue. J'ai passé six ans en Italie du karting à la Formule 3 en passant par la Formule Renault. Je suis revenu en France en 2006."
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