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Pierre-Brice Mena : "C'était là où il fallait être"

GT World Challenge Europe
17 avr. 2021 • 18:00
par
lm@endurance-info.com

En dix ans, Pierre-Brice Mena est passé du rôle de pilote à celui de team principal. En avril 2011, le Charentais débutait en Blancpain Endurance Series à Monza sur une Aston Martin DBRS9/Hexis Racing en compagnie de Julien Rodrigues et Yann Clairay. Une décennie plus tard, on le retrouve toujours en Italie, cette fois à la tête de GPX Martini Racing.

Pierre-Brice Mena se souvient très bien de ce tout premier meeting Blancpain comme tout le monde appelait le championnat en 2011 : "La série débutait, tous les pilotes GT disaient déjà que c'était là où il fallait être. J'étais jeune, j'avais besoin d'expérience et je pouvais compter sur le soutien et la confiance de Philippe Dumas qui dirigeait Hexis Racing."

Photo : V-IMAGES.com/Fabre

Avec Yann Clairay et Julien Rodrigues, Pierre-Brice Mena avait de quoi jouer les premiers rôles sur une des deux Aston Martin DBR9 de l'écurie gardoise. "Notre équipage était très homogène", rappelle le team principal de GPX Martini Racing. "Après deux heures de course, nous menions mais le moteur a cassé, chose qui arrivait très rarement sur une DBRS9. L'Aston Martin était vieillissante face aux GT3 plus récentes."

En 2011, Pierre-Brice Mena avait 23 ans : "J'étais dans la peau d'un jeune pilote plein d'espoir. J'avais déjà pris le virage GT. Mon objectif était de devenir pilote professionnel et d'aller le plus loin possible. J'avais gardé en parallèle mes études de commerce au cas où le sport auto devait s'arrêter pour moi. A cette époque, tu pouvais espérer devenir pilote professionnel en faisant quelque chose à côté, ce qui n'est plus possible maintenant."

Il y a 10 ans, Hexis Racing et Pierre-Brice Mena découvraient les courses d'endurance : "Les 24 Heures de Spa restent 2011 restent pour moi un grand moment car l'équipe faisait ses débuts sur 24 heures. Sortir des stands de nuit à Spa, c'est quelque chose qui marque un pilote. C'était dur pour moi d'arrêter le sport auto mais je ne regrette rien. Ce que j'aime avant tout, c'est le sport. Le côté compétition est toujours là même si c'est différent que d'être derrière le volant."

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