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Valentino Rossi (BMW) : La M Hybrid V8 est « une vraie voiture de course »

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4 nov. 2024 • 8:00
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Ei, à Bahreïn
Valentino Rossi a réalisé ses débuts en Hypercar hier à l'occasion du Rookie Test de Bahreïn, et avoue avoir découvert un environnement qui lui sied peut-être plus qu'en GT.
© BMW Media

Forcément très scrutés, les débuts de Valentino Rossi dans la BMW M Hybrid V8 ont permis à la légende du Moto GP ont accouché d'une prestation des plus convaincantes hier sur le circuit de Sakhir à Bahreïn.

 

Discret dans la matinée sur le plan chronométrique, l'Italien a haussé le tempo dans l'après-midi pour terminer à 0"172 de la référence de Jules Gounon (Alpine). Longtemps désireux de s'essayer au pilotage de la dernière-née de Munich, « Le Docteur » confesse avoir découvert une voiture qui lui convient peut-être plus que les GT3 dans lesquelles il évolue depuis son passage sur quatre roues.

 

« J'ai eu un bon feeling avec la voiture d'emblée, avoue Rossi. La voiture a beaucoup de puissance, mais vous avez un bon retour d'information quand vous conduisez. Vous comprenez la voiture, elle est très sensible et j'aime beaucoup le freinage sans ABS. C'est sûr que vous faites des erreurs, mais vous pouvez l'adapter à votre style. C'est une vraie voiture de course. Elle est plus précise, plus rigide, et vous avez beaucoup d'aérodynamisme, le freinage est impressionnant et le moteur puissant. »

 

La trajectoire en Hypercar est plus proche de celle d'une moto car vous restez sur la piste. Avec la GT, il faut tout couper, surtout à l'intérieur, c'est donc une autre façon de conduire. Cela ressemble à la moto. La vitesse est plus élevée, mais il y a plus d'adhérence, donc c'est très bien. J'étais seul dans la voiture, les gars avec moi, comme René Rast, m'ont donné beaucoup de conseils pour que je puisse m'améliorer au cours de la journée.

 

Tous les gens me disent que l'Hypercar est compliquée, mais sincèrement, avec le simulateur, nous avons travaillé sur tous les systèmes pour les comprendre, et en général, la voiture n'est pas très compliquée. Elle est très naturelle. Le problème, c'est quand il faut économiser de l'énergie, avec les longs runs, on actionne les boutons, on économise le carburant et l'énergie, et c'est là qu'il y a de la complication. »

 

Engagé en GT depuis plusieurs saisons avec Team WRT, d'abord avec Audi et ensuite avec BMW, Valentino Rossi estime qu'il sera « difficile de retrouver le GT » après ce roulage, lui qui a également évoqué son avenir en marge de ce Rookie Test.

Commentaires (1)

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mcasadei

5 nov. 2024 • 0:19

Valentino ha ragione , la guida di una LMDH si avvicina molto più a quella di una moto perché devi avere rispetto dei cordoli e del bordo pista e non una guida selvaggia “wet and wild “ come con una GT3 , inoltre il peso di una LMDH è pesantissima per chi ha esperienze di lmp675 - lmp900 - Lmp1 - Dpi - lmp2 ….. ma per chi arriva dai 1500/30 kg di una GT3 in ordine di marcia con pilota e pieno di benzina e’ chiaro che la LMDH è una libellula e se riesce sfruttare il down force e’ a tutti gli effetti una vera macchina da corsa .