Du bureau à la piste, épisode 5

Les vacances ont fait du bien, en famille en bord de mer , désormais avec notre fils. La reprise du GT World Challenge Europe dans sa version Sprint s’est faite en France sur le circuit de Magny-Cours et sous une forte chaleur.

L'enjeu était grand à 4 courses de la fin du championnat. Notre adversaire principal le Team Engstler a d’ailleurs recruté des nouveaux mécaniciens plus expérimentés pour les arrêts. Et surtout, après avoir démarré le championnat avec l’Audi R8, ils sont passés sur une Lamborghini Huracan GT3 à Hockenheim et sont arrivés à Magny-Cours à nouveau avec l’Audi. 

Nous nous sommes posés la question au niveau du règlement s’il était possible de changer plusieurs fois de châssis dans la saison. Et la réponse de notre ingénieur a été claire : « Rien n’est mentionné à ce sujet dans le règlement sportif » Tout de même étrange !

Nous avions 3 points de retard au championnat avant le début du meeting. Les essais libres se sont déroulés sur une piste sans grip et le comportement de notre Audi n’était pas au top. Ensuite, Gilles et moi avons un peu raté nos qualifications respectives.

En course 1, j’ai dû éviter deux concurrents en tête-à-queue et couper un virage. Résultat : 5 secondes de pénalité. Nous sommes quand même remonté de la 30e place à la 14e mais nous ratons le podium Gold pour 57 millièmes.

Pour la course 2, nous allions finir à la 8e place au général mais je me suis fait taper et mettre en tête-à-queue par la Ferrari de Giacomo Altoè. Nous finissons finalement 11e au général et 3e en classe Gold. Un podium de plus !

Sauf erreur de ma part, nous sommes monté sur le podium à 9 reprises en 11 courses et avons toujours terminé dans le top 15 au classement général.

Nous avons terminé toutes les courses auxquelles nous avons participé depuis le début de l'année. Un grand coup de chapeau à toute l'équipe Saintéloc Racing et à nos mécaniciens pour la préparation parfaite de notre voiture.

Les limites de piste ont été dures à gérer tout le week-end sur ce circuit mais nous n’avons jamais été au dessus des six autorisées. Gilles Magnus et moi avons réussi à ne pas dépasser les 5. Une de plus et c'était la pénalité. C’est vraiment incroyable ce nouveau handicap pour nous les pilotes.

Au niveau du classement du championnat GT World Challenge Europe Sprint, c’est le statu quo ! Nous repartons de la Nièvre avec 3,5 points de retard. Nous sommes toujours à la deuxième place. La finale en Espagne risque d’être chaude…

Pour 2025 le mercato a démarré. Nous refléchisons comment nous allons organiser la saison à venir : Asian Le Mans Series ? WEC ? ELMS ? GT World Challenge Europe ? Mon rêve est toujours de disputer un jour les 24 Heures du Mans et je vais mettre tout en oeuvre pour y arriver.

Rendez-vous à Monza fin septembre pour l’avant dernière course du GT World Challenge Europe Endurance, avec Jim Pla et Gilles Magnus, et mi-octobre pour la finale du GT World Challenge Europe Sprint à Barcelone.

A bientôt.

PAUL