Paul Ip (KCMG) : « La priorité est un retour à haut niveau en GT3 »

Une semaine après un podium de classe aux 24 Heures du Nürburgring sur une Toyota GR Supra GT4, KCMG retrouvait la catégorie GT3 aux 24 Heures de Fuji dans le cadre du Super Taikyu. Une Honda NSX GT3 a roulé au Japon pour Paul Ip, patron de l’équipe, Ho-Pin Tung, Josh Burdon, Edoardo Liberati et Marchy Lee. A ce jour, KCMG ne prend part à aucun championnat GT3 mais l’envie de revenir à plein temps dès 2024 est clairement dans les tuyaux. Paul Ip, patron de KCMG, s’est entretenu avec Endurance-Info au Nürburgring sur le présent et l’avenir de l’équipe managée par Philippe Charrissoux.

KCMG fait une pause en GT3. Cette pause est temporaire ?

Oui car l’idée est bien de revenir en 2024 sur un programme international. Il faut voir quel soutien peut nous apporter un constructeur. Rouler en Nürburgring Endurance Series et aux 24 Heures du Nürburgring permet de maintenir l’équipe active. Avant d’aller plus loin, on doit trouver le bon constructeur. A ce sujet, des discussions sont en cours. Bien entendu, le WEC et Le Mans font partie des envies.

Le plan est clairement de poursuivre en GT3 ?

Oui car je pense que c’est là où il faut être. A ce jour, nous n’avons pas trouvé le bon package. Une décision sera prise plus tard dans l’année pour une saison sur un championnat complet. Nous avons conscience que le niveau est relevé et que ce n’est pas simple de faire une année blanche dans la catégorie. Nous avions déposé un dossier pour les 24 Heures de Daytona avec une Honda NSX GT3 mais nous avons été mis sur liste d’attente.

Il n’est pas prévu de voir KCMG avec la Porsche ou la Honda en 2024 ?

A ce jour, il n’y a pas de plan établi pour revoir la Honda NSX GT3 et rien n’est fait avec Porsche. Comme je l’ai précisé, nous voulons un bon support. Daytona, Le Mans et le Nürburgring sont des courses qui nous intéressent mais on ne peut pas tout faire. La priorité est un retour à haut niveau en GT3. Pour la partie européenne, KCMG est présent pour le moment avec la Toyota GR Supra GT4. Pour ma part, il est possible que je dispute les 25 Heures de Thunderhill en fin d’année.

On sent une belle reprise du sport auto en Asie et ailleurs. C’est aussi votre sentiment ?

Tout le monde se plaint de l’augmentation des coûts mais les grilles n’ont jamais été aussi remplies. Les constructeurs soutiennent de moins en moins les équipes mais elles sont de plus en plus nombreuses. Tout cela est très paradoxal. Pour nous, il y a le GT3 et la Super Formula au Japon.