Thomas Laurent en renfort chez Glickenhaus aux 24H du Mans

Voilà maintenant deux ans que Thomas Laurent n'a pas participé aux 24 Heures du Mans. Appelé en dernière minute par IDEC Sport en 2021, il avait été l'une des victimes collatérales du forfait de sa monture. L'an passé, l'écurie Mühlner Motorsport dont il défendait les intérêts en ELMS n'était hélas pas non plus au départ.

Sauf surprise, nous ne devrions pas le retrouver au volant lors de l'édition du centenaire. Mais en plus de jouer les consultants pour La chaine L'Equipe, le Vendéen de 25 ans officiera en tant que pilote de réserve du Glickenhaus Racing. Il devra donc se tenir prêt au cas où l'un des six titulaires venait à devoir déclarer forfait, ce que l'on ne souhaite pas évidemment. Prêt à rebondir aussi bien en GT qu'en prototype, le nouveau Thomas Laurent est arrivé.

Vous voir chez Glickenhaus Racing est plutôt une surprise…

C’est une bonne surprise d’être pilote de réserve chez Glickenhaus Racing pour Le Mans. J’ai discuté avec eux il y a quelques mois et ils sont revenus vers moi avec cette proposition de les accompagner comme pilote de réserve. Malheureusement, il ne m’est pas possible d’être là pour la Journée Test pour cause de lancement de la saison Lamborghini Super Trofeo Europe au Paul Ricard au même moment. Mon rôle va être de connaître l’équipe, voir leurs méthodes de travail, travailler et préparer l’avenir avec eux. C’est aussi une belle opportunité pour faire partie de l’édition du centenaire.

Il y a quelques jours, vous avez découvert l’Audi R8 LMS GT3 à Spa. Quel est votre premier ressenti ?

Je suis agréablement surpris sachant que je dois encore rouler pour mieux la connaître. J’avais pour consigne de l’équipe de ramener la voiture à bon port en un morceau, d’autant plus qu’on a pu assister à beaucoup de sorties de piste. Le travail avec l’équipe se passe très bien et les trois pilotes m’aident à progresser. Il y a une envie de l’équipe et de moi-même de bien nous connaître pour travailler ensemble sur du long terme. Ces dernières années, j’ai changé régulièrement d’équipe.

Avec la GT3, on est loin du pilotage d’un prototype…

Cela n’a rien à voir. J’ai bouclé environ 200 km dans l’Audi, ce qui est peu pour découvrir la voiture. Les sensations sont bonnes, le freinage est différent de ce que j’ai connu jusqu’à présent.

Vous êtes prêt à découvrir de nouveaux horizons ?

Je m’ouvre sans problème à d’autres opportunités sans délaisser le prototype. Mon but est clairement de redevenir pilote professionnel. Je sais que Lamborghini regarde de près les pilotes qui évoluent en Super Trofeo, alors la piste italienne n’est pas à écarter.