Super GT

Super GT : Nouveaux sponsors, nouveaux pilotes, nouvelles distances

Super GT
18 fév. 2023 • 17:31
par
Pierre-Laurent Ribault
Au revoir Calsonic, bonjour Teppei Natori et allongement des courses au programme.
  • Avant la traditionnelle présentation publique de ses équipages ce dimanche, Nissan a diffusé plus d’informations sur les voitures engagées cette saison.     Un changement d’importance est la disparition sur la carrosserie de la voiture du team Impul de l’emblématique sponsor Calsonic au profit de Marelli, nouveau nom du groupe créé en 2019 de la fusion de Calsonic Kansei et Magneti Marelli.  

  •  Sponsor traditionnel du team Impul depuis les années 80, Nihon Radiator devenu Calsonic Kansei était un nom mythique pour les fans de sport auto japonais, et même au-delà, suite au succès sur les pistes réelles et virtuelles des Nissan bleues frappées du nom de l’équipementier. En 2019, Calsonic Kansei a été fusionné avec Magneti MareIli dans une nouvelle entité sous le nom de Marelli. Calsonic a subsisté quelques saisons sur le flanc des GT500, mais c’est désormais terminé et il va falloir s’habituer à parler du team Marelli Impul, qui garde cependant la combinaison de couleurs éminemment reconnaissable sur la Nissan Z GT500.    Autre changement important, la disparition de Craft Sports de la carrosserie de la Z #3 du team NDDP, au profit du nouveau nom chapeau de l’entreprise qui fabrique entre autres les bougies NGK et les matériaux céramiques NTK, Nittera.

  • Nissan confirme la présence de cinq GT-R GT3 en GT300, sans changement par rapport à 2022. Les trois voitures soutenues officiellement par Nismo des teams Kondo Racing et Gainer seront toujours accompagnées par les écuries privées NILZZ Racing et RunUp Sports.    Le mystère sur le nom du coéquipier de Joao Paolo de Oliveira chez Kondo Racing est levé. Pour accompagner le champion Super GT 2022, on retrouvera Teppei Natori qui revient en Super GT après sa saison 2021 chez Up Garage, et une saison 2022 sans volant suite à un programme avorté au dernier moment en Formule 2.     Kiyoto Fujinami, qui était chez Kondo jusqu’à la saison dernière et qui était pressenti en GT500, est mis à pied suite à une sombre histoire d’altercation pour lequel il vient de publier un communiqué d’excuses publiques. Son activité en 2023 en devient indéterminée pour l’instant. 

  • Le Super GT augmente la proportion d’endurance dans sa recette. Continuant le mouvement engagé depuis trois ans, le nombre de courses de 450 km dans la saison passe à cinq, avec l’épreuve d’Autopolis qui joint celles de Fuji Speedway et Suzuka (deux manches pour chaque). Okayama, Sugo et Motegi restent sur une distance de 300 km. Un arrêt est obligatoire pour les courses de 300 km et deux pour les courses de 450 km.    Dans le même temps, la dotation de trains de pneus pour une épreuve se voit réduite d’un train et passe à six pour les épreuves de 450 km et cinq pour celles de 300 km, ce qui va obliger les écuries et les manufacturiers à revoir leurs stratégies. 

 

  • Dans une interview au média japonais Autosport, Masaaki Bandoh a indiqué que le changement de monocoque pour les GT500, initialement prévu pour 2024, sera repoussé d’un an. Les monocoques utilisées pour l’instant ne posent pas de souci de rigidité et le passage à une nouvelle monocoque pour tout le plateau est complexe en termes de logistique. En conséquence la nouvelle voiture que va introduire Honda en 2024, basée sur la Civic Type R, devra être construite autour de la monocoque actuelle.    Bandoh-san a également indiqué que les voitures commenceraient à utiliser le carburant synthétique prévu pour cette saison à partir du test officiel d’Okayama le mois prochain. Pour l’instant les constructeurs continuent d’utiliser du carburant traditionnel lors de leurs essais privés. 

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