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Alexander Sims : « La priorité était de revenir à la course que j’aime »

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21 sep. 2022 • 9:00
par
lmercier
Alexander Sims va changer de registre en 2023, avec un rôle à plein temps en IMSA dans une Cadillac V-LMDh.
Photo : Mahindra Racing

A 34 ans, Alexander Sims entame un nouveau chapitre dans sa carrière de pilote. Le vainqueur des 24H de Spa 2016, pilote BMW en GT, ancien pensionnaire de Mahindra Racing en Formula E, pilote Corvette Racing au Mans, reste dans le giron General Motors mais pour se retrouver au volant d'une Cadillac V-LMDh engagée par Action Express Racing dans le championnat IMSA en 2023. Le natif de Peterborough partagera son baquet avec Pipo Derani. 

 

Vous passez de Corvette à General Motors. Qu’est-ce que cela vous inspire ?

Je suis très excité par cette opportunité. C’est un peu un tourbillon depuis Le Mans, qui s’est terminé par une déception alors que les choses allaient bien pour nous avec Corvette. Après la course, j’ai parlé à Laura (Wontrop Klauser. Ndlr), la responsable des programme compétition de GM, pour savoir comment les choses allaient avancer.

 

Elle nous a mis en contact avec Action Express et les conversations ont été très positives dès le début. J’ai pu me rendre à Atlanta pour prendre part à un test avec Pipo et l’équipe. Je n'ai pas passé beaucoup de temps dans la DPi, mais c’était une voiture merveilleuse à piloter. Tout s’est bien passé et nous avons pu nous mettre d’accord pour l’année prochaine, ce qui est un rêve qui devient réalité. J’ai vraiment hâte de relever ce défi.

 

Je rejoins un groupe de personnes incroyablement expérimentées chez Action Express, un groupe d’ingénieurs et Pipo qui ont connu le succès dans le passé. J’espère que je vais pouvoir rapidement apprendre d’eux, m’intégrer et faire du bon travail. 

24H du Mans 2022 avec Corvette Racing (photo : MPS Agency)

Après la Formula E, c’est pour vous un nouveau challenge…

Je ne pense pas m’être caché que la Formula E fut une période intéressante pour moi, mais j’ai finalement conclu que ce n’était pas le championnat qui me convenait d’un point de vue sportif. Je n’arrivais pas à m’y retrouver et, en fin de compte, je n’avais plus envie d’y être et je voulais revenir en IMSA.

 

Être dans cette position, obtenir exactement ce que je voulais et courir dans la catégorie reine pour la première fois, c’est vraiment un rêve devenu réalité. J’ai adoré les deux années passées en IMSA. Les règles ont tendance à vous maintenir en course même si vous êtes en difficulté, si vous avez des problèmes... Il y a tellement de fois où vous pouvez revenir dans la course après un souci.

 

Même si vous êtes en position de force et que vous êtes rapide, il est peu probable que vous puissiez naviguer pendant deux heures en tête de course. Il y aura toujours des neutralisations, des courses serrées vous incitant à rester sur vos gardes. 

 

On pourrait continuer à vous voir avec BMW ?

Cela n’a pas encore été décidé, mais mon objectif principal sera l’IMSA avec Cadillac. 

British GT 2023 avec Century Motorsport (photo : DR)

L'IMSA était de toute façon une priorité pour vous ?

Honnêtement, cela a été ma seule préoccupation. Cette année et l’année dernière - où j’ai couru avec Corvette - ont fait office d'excellente introduction aux programmes GM Racing. C’était un plaisir de travailler avec tous les membres de l’équipe. Evidemment, les équipes sont différentes, mais les gens à la tête sont les mêmes et mon objectif est de pouvoir continuer à travailler avec eux.

Photo : Cadillac

Passer dans la catégorie reine était un objectif pour vous ?

Ce n’était pas la priorité lorsque j’ai quitté la Formula E. La priorité était de revenir à la course que j’aime, c’est-à-dire l'IMSA. Si cela avait été en GT ou en protos, les critères auraient été les mêmes. Lorsqu’il a été question de prototypes, l’opportunité pour un pilote de course de courir dans la catégorie reine de n’importe quel championnat est assez excitante. Cela fait un moment que je n’ai plus piloté un proto. C’était en LMP2 en ALMS et quelques courses WEC il y a quelques années.

 

Le pilotage avec de l’appui n’est pas très éloigné de ma situation actuelle, mais bien entendu le pilotage en Formula E est quelque peu différent. Revenir avec plus d’appui, ne pas avoir à regarder constamment dans vos rétroviseurs - ce qui est un défi en GT - va être agréable et va me permettre de me concentrer. Je vais avoir besoin de cette concentration parce que les choses arrivent assez vite dans ces voitures qui sont rapides.

Alexander Sims et Pipo Derani (photo : Cadillac)

 

 

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