GTWC Europe / Le Mans

Dries Vanthoor : "On ne peut pas arriver en toute confiance au Mans"

GT World Challenge Europe
24 Heures du Mans
4 juin. 2022 • 9:00
par
lmercier
Une semaine après son succès aux 24H du Nürburgring, Dries Vanthoor est au Paul Ricard pour le GT World Challenge Europe avec WRT. Dans la foulée, le benjamin de la famille Vanthoor retrouvera les 24H du Mans toujours chez WRT, cette fois sur une LMP2.
Photo : Audi

Comment se passe votre début de saison ? 

 

« Plutôt pas mal ! Nous avons ramené de gros points d’Imola avec la victoire puis Brands Hatch en Sprint a permis de montrer que nous sommes au rendez-vous. Magny-Cours a été plus mitigé avec une victoire en course 1 mais seulement une sixième place en course 2. Tous les regards sont maintenant tournés vers le Paul Ricard qui a un format spécial de 6 heures. Cette course sera la dernière en Endurance avant les 24H de Spa. » 

Photo : Audi

A Magny-Cours, vous avez soufflé le chaud et le froid…

 

« La course 1 s’est très bien déroulée avec un Marciello qui me rattrapait en me mettant la pression. J’étais aussi rapide que je le pouvais, mais nous étions au maximum. Le pit stop a été incroyable et une nouvelle fois, je dois adresser un grand merci à toute l’équipe car sans eux il n’était pas possible de gagner. La journée du dimanche a été nettement plus compliquée avec des erreurs dès la Q2. Par chance, l’équipe a pu remettre la voiture en route, mais le départ n’a pas été simple. Je suis passé dans un endroit sale et j’ai perdu la voiture. Après cela, la meilleure position possible était la 6e place. » 

 

Comment jugez-vous les deux championnats cette année ? 

 

« Le Sprint est peut-être un peu moins élevé que l’année passée compte tenu du DTM. En revanche, le championnat Endurance est plus dur chaque année. Même s’il y a deux ou trois autos de pointe en moins, le niveau est incroyablement relevé. La version EVO2 de l’Audi R8 LMS GT3 est bien meilleure, notamment au niveau du couple. Elle est plus facile et s’adapte mieux aux pneumatiques. »

Photo : Audi

Après le Paul Ricard, direction Le Mans dans la foulée, cette fois au volant d’une LMP2. Un peu de stress ? 

 

« Nous avons testé l’auto auparavant à Portimao et Aragon. Les trois pilotes découvraient l’Oreca 07. Je suis content de rouler sur un prototype qui a plus d’aéro qu’une GT. C’est important pour moi qui vise la catégorie Hypercar. C’était et c’est toujours le plan. Malheureusement, Audi a changé ses plans et je vais donc devoir changer les miens. »

 

Revenir au Mans est toujours un plaisir ? 

 

« C’est un très bel événement que j’ai découvert en 2017 en m’y imposant dans la catégorie GTE-Am. L’an dernier, j’y ai décroché la pole en GTE-Pro. Ces deux dernières années, le public n’a pas pu venir comme par le passé. Là, on va retrouver de vraies 24H du Mans. Ce sera ma troisième participation, la première en LMP2. J’ai une seule course LMP2 à mon actif en European Le Mans Series sur une Ligier JS P2 en 2016 avec un podium à la clé. Rolf (Ineichen) a fait Le Mans en GTE l’année passée, Mirko (Bortolotti) va découvrir Le Mans. On ne peut pas arriver en toute confiance car il va falloir que tout le monde prenne ses marques. »

 

Après, il sera temps de penser aux 24H de Spa. Là, il y a de la revanche dans l’air…

 

(il sourit) « C’est bien de briller en Sprint mais on se doit de faire mieux en Endurance. On doit gagner ces 24H de Spa, surtout après le final 2021. La pilule a été dure à avaler. Les 24H de Spa restent une course incroyable avec ce type de voiture. Le niveau de compétitivité est incroyable chaque année et ce sera encore plus le cas en juillet prochain… »

Commentaires (1)

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Hassein_K88

4 juin. 2022 • 12:31

ITW realisé avant les Nurb24H Laurent ??
pas de mots sur le "brothers crash" ? lol