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Martin Tomczyk : "Le DTM Trophy est l'endroit idéal pour les jeunes"

DTM
22 fév. 2022 • 10:00
par
lmercier
A 40 ans, Martin Tomczyk change de registre pour prendre de nouvelles fonctions en DTM Trophy.
Photo : DTM Trophy

Jeune retraité d'une carrière de pilote professionnel bien remplie, Martin Tomczyk n'a pas pour autant quitté le sport automobile. Sa saison 2022 va passer par la casquette de manager du championnat DTM Trophy. Entre le DTM et Martin Tomczyk, l'histoire a duré de 2001 à 2016. 

 

Depuis 2021, la série DTM est passée aux GT3 et le DTM Trophy s'est mis au GT4 sans pour autant pouvoir employer l'appellation GT4. Après une année de mise en place, la série doit prendre de la hauteur cette saison. Présent à Dubai lors de l'Asian Le Mans Series, Martin Tomczyk s'est entretenu avec Endurance-Info sur ses nouvelles fonctions et plus généralement sur le championnat. 

 

Le moment était venu pour vous de changer d'orientation ?

 

"C'est pour moi un tout un nouveau challenge. Fin 2021, j'ai pris la décision de me retirer à plein temps du sport auto. J'ai alors discuté avec Gerhard Berger à qui j'ai répondu 'ok on peut parler de ce que l'on peut faire ensemble'. Tout est parti dans la bonne direction et j'ai décidé de relever le défi. Le passage à 40 ans été l'élément déclencheur (rires). Plus sérieusement, j'aurais pu continuer à rouler, mais là je pars sur une note positive."

 

Vous êtes à domicile en DTM...

 

"C'est comme une famille pour moi car j'y ai tout de même passé 16 ans. Revenir dans le championnat est vraiment quelque chose qui me plaît. La photo d'ensemble est belle. De plus, cela me permet de voir l'autre côté de la course automobile. Je vais combiner le business et le feeling du pilote en donnant autant de passion que possible."

Photo : DTM

Quel est votre regard sur le DTM Trophy ? 

 

"Le championnat, qui va entamer sa troisième saison, ne cesse de prendre de l'ampleur. Au début, il était un peu sous le radar par rapport à d'autres séries. Avoir un seul pilote par voiture est différent et ce système intéresse de plus en plus. C'est l'endroit idéal pour les jeunes."

 

Vous espérez plus de retombées en dehors de l'Allemagne ?

 

"Bien sûr que l'on aimerait avoir plus d'équipes venant d'autres pays. Nous avons des contacts avec des teams venant de France, Angleterre et Espagne. On sent un intérêt grandissant pour le championnat."

 

La grille 2022 s'annonce bien ?

 

"L'objectif est d'avoir une bonne vingtaine de voitures. Nous y allons étape par étape. Le DTM Trophy est une bonne opportunité pour des équipes présentes en DTM de faire rouler de jeunes pilotes et de les accompagner dans leur progression." 

 

Vous visitez le paddock de l'Asian Le Mans Series. Que vous inspire ce championnat ? 

 

"C'est la première fois que je viens voir la série pour discuter avec nos clients qui roulent ici. Tout est bien organisé avec le personnel de l'ACO qui connait parfaitement les courses d'endurance. C'est la première fois que je reviens sur un circuit dans mes nouvelles fonctions."

 

On vous reverra un jour en piste ? 

 

"C'est tout à fait possible, mais pas sur un championnat complet." 

 

Le DTM est passé l'année passée aux GT3. Une bonne décision ? 

 

"C'est exactement ce qu'il fallait faire pour rebondir. Le cap des 30 devrait être approché dès la deuxième saison. Bien sûr, faire rouler un seul pilote dans la voiture demande plus de moyens financiers. Cela permet de mettre en avant la performance du pilote, de disputer toutes les qualifications et de prendre tous les départs, le tout pour un budget inférieur à la monoplace." 

 

On reverra un jour le DTM en France ?

 

"Pourquoi pas... Le championnat ne demande qu'à grandir. Le DTM visite déjà cinq pays cette année : Allemagne, Belgique, Autriche, Italie, Portugal."

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