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Thierry Boutsen : "Quelques tours en GT3 juste par curiosité"

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GT World Challenge Europe
18 mar. 2020 • 9:42
par
lm@endurance-info.com

En dehors de quelques exhibitions au volant d'une monoplace, Thierry Boutsen n'avait plus roulé en peloton sur circuit depuis l'ère Toyota GT-One à la fin des années 90. L'ancien pilote de Formule 1, âgé de 62 ans, a remis la combinaison vendredi dernier sur le Circuit Paul Ricard au volant de la BMW M6 GT3 alignée par Boutsen Ginion Racing. C'était en quelque sorte un roulage en famille puisque l'équipe belge est détenue par Olivia Boutsen et Olivier Lainé.

"Je voulais me rendre compte de ce que donnait une GT3", nous a déclaré Thierry Boutsen avec un large sourire. "Je suis agréablement surpris car l'auto est facile à conduire. Je pense qu'elle est plus dure à piloter et encore plus dure à piloter vite (rires). Par rapport à ce que je connais, la voiture est plus lourde et pas très puissante. Une fois au volant, avoir 100 cv de plus ne m'aurait pas déplu. Finalement, je ne m'attendais à rien."

"Rouler sur le Paul Ricard est toujours un vrai plaisir car c'est un tracé que j'adore", poursuit le Bruxellois. "Cela fait deux ou trois ans que j'étais demandeur de faire quelques tours en GT3 juste par curiosité."

Avant cela, Thierry Boutsen a roulé à deux reprises à Suzuka au volant d'une F1, la dernière fois en novembre dernier lors du Sound of Engine.

Ce run en BMW M6 GT3 n'appelle pas un retour à la compétition : "Je n'ai pas envie de rouler en course car j'ai toujours roulé avec l'envie de gagner. Je n'ai plus besoin de freiner cinq mètres plus tard que mon adversaire. La BMW M6 GT3 est proche de la Porsche 911 GT1 de 1996. C'est vraiment une voiture de course qu'on peut exploiter à 100% avec toute une électronique embarquée. Je ne touche pas aux boutons afin de me concentrer pleinement sur le pilotage. Je n'ai jamais été fan des autos remplies d'électronique. Avant, les pilotes rendaient l'auto plus efficace, maintenant les ingénieurs font le gros du travail. Je connais bien l'environnement de l'auto, moins son management. Je suis là pour le plaisir."

Pour rappel, nous avions brossé le portrait de Thierry Boutsen sur Endurance-Classic ICI et LA.

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