Auto
Teo Martin Motorsport lorgne sur les 24 Heures du Mans avec BMW
3 mai. 2017 • 14:00
Véritable légende du sport automobile en Espagne et en dehors des frontières ibériques, Teo Martin s’est construit tout seul. Resté en dehors de la compétition durant 20 ans pour se consacrer à ses affaires florissantes de recyclage, le patron d’équipe a fait son retour sur les circuits en reprenant les activités du EV Racing d’Emilio de Villota, ce dernier étant toujours aux commandes du Teo Martin Motorsport. L'équipe s'est montée en seulement un mois avec de très bons résultats dès ses débuts en International GT Open avec McLaren.
L’écurie espagnole fait rouler cette saison trois BMW M6 GT3 en International GT Open, sans oublier un programme en Euroformula Open. L’avenir va passer par le lancement d’un centre dédié au sport automobile d’ici la fin de l’année. Le charismatique patron du Teo Martin Motorsport est revenu avec nous sur son plaisir de rouler en International GT Open et son intention d’être présent aux 24 Heures du Mans avec BMW.Êtes-vous satisfait de votre présence en International GT Open ?« Je suis très content de rouler dans le championnat qui compte cette année un plateau varié revu à la hausse. Les retombées sont bonnes et c’est le championnat que j’ai choisi pour le retour de l’équipe à la compétition après 20 ans d’absence. »Pourquoi avoir choisi BMW ?« Lorsque j’ai décidé de revenir en compétition, il a fallu tout racheter. Mon choix s’est d’abord porté sur McLaren. J’ai su ensuite que BMW préparait une remplaçante à la Z4 GT3. Etant donné les relations historiques qui m’unissent à BMW, c’était dans la logique des choses de leur faire confiance. C’était le choix du cœur et l’évidence même. Nous disposons d’un soutien technique, ce qui n’est pas négligeable. Un camion d’assistance est présent sur les meetings. De plus, nous avons le renfort de pilotes de la marque en fonction de leurs disponibilités. Cependant, on ne peut pas en abuser car nous avons besoin de pilotes qui amènent du budget. »
La catégorie GT3 vous ravit ?« J’aime beaucoup la catégorie. Au fil des années, les GT3 sont devenues de vraies voitures de course. La compétition fait rage sur chaque course. Les forces sont plutôt bien équilibrées avec une Balance de Performance équitable. »
Le team peut rouler sur d’autres courses cette saison ?« Nous avons la possibilité et l’envie de disputer les 24 Heures de Spa en juin prochain ainsi que la manche du Paul Ricard pour préparer la classique ardennaise. BMW pousse en ce sens et si le projet va à son terme, l’idée est d’avoir le soutien de pilotes officiels. »
Votre collection regorge de beautés mécaniques. Avez-vous un faible pour l’une d’entre elles ?« (sourire). La Lancia 037 car j’ai roulé sur cette auto en rallye. Cela me plait de retrouver une auto en mauvais état et de la remettre à neuf. C’est exactement ce que nous faisons actuellement avec une Fiat 131 Gr5. J’arrive à une collection de 75 autos, dont toutes les GrB. J’ai aussi un penchant pour les voitures d’endurance. »
Avez-vous d’autres projets ?« Je mets actuellement la touche finale à une université qui met en avant tous les métiers du sport automobile à Madrid. Ce sera un grand centre réservé à la compétition. Lorsque je suis revenu en sport automobile, il a fallu prendre des gens venant d’horizons divers sans formation spécifique. L’équipement du centre est en cours. Nous aurons alors toutes les compétences nécessaires pour construire un prototype ou une auto pour le Dakar. L’ouverture du centre est prévue en septembre. »
Les 24 Heures du Mans pourraient faire partie du menu à l’avenir ?« Une des raisons du choix de McLaren était que la marque devait proposer un modèle éligible pour Le Mans, ce qui finalement n’est pas arrivé. C’est en partie pour cette raison que nous n’avons pas continué avec la marque britannique. BMW va sortir une GTE pour 2018 et nous d’ailleurs demandé à la faire rouler dès l’année prochaine. Malheureusement pour nous, l’engagement sera uniquement officiel en 2018. Je garde dans un coin de ma tête les 24 Heures du Mans avec BMW. Si l’opportunité se présente en 2019, alors nous étudierons sérieusement la chose. »
L’écurie espagnole fait rouler cette saison trois BMW M6 GT3 en International GT Open, sans oublier un programme en Euroformula Open. L’avenir va passer par le lancement d’un centre dédié au sport automobile d’ici la fin de l’année. Le charismatique patron du Teo Martin Motorsport est revenu avec nous sur son plaisir de rouler en International GT Open et son intention d’être présent aux 24 Heures du Mans avec BMW.Êtes-vous satisfait de votre présence en International GT Open ?« Je suis très content de rouler dans le championnat qui compte cette année un plateau varié revu à la hausse. Les retombées sont bonnes et c’est le championnat que j’ai choisi pour le retour de l’équipe à la compétition après 20 ans d’absence. »Pourquoi avoir choisi BMW ?« Lorsque j’ai décidé de revenir en compétition, il a fallu tout racheter. Mon choix s’est d’abord porté sur McLaren. J’ai su ensuite que BMW préparait une remplaçante à la Z4 GT3. Etant donné les relations historiques qui m’unissent à BMW, c’était dans la logique des choses de leur faire confiance. C’était le choix du cœur et l’évidence même. Nous disposons d’un soutien technique, ce qui n’est pas négligeable. Un camion d’assistance est présent sur les meetings. De plus, nous avons le renfort de pilotes de la marque en fonction de leurs disponibilités. Cependant, on ne peut pas en abuser car nous avons besoin de pilotes qui amènent du budget. »La catégorie GT3 vous ravit ?« J’aime beaucoup la catégorie. Au fil des années, les GT3 sont devenues de vraies voitures de course. La compétition fait rage sur chaque course. Les forces sont plutôt bien équilibrées avec une Balance de Performance équitable. »Le team peut rouler sur d’autres courses cette saison ?« Nous avons la possibilité et l’envie de disputer les 24 Heures de Spa en juin prochain ainsi que la manche du Paul Ricard pour préparer la classique ardennaise. BMW pousse en ce sens et si le projet va à son terme, l’idée est d’avoir le soutien de pilotes officiels. »Votre collection regorge de beautés mécaniques. Avez-vous un faible pour l’une d’entre elles ?« (sourire). La Lancia 037 car j’ai roulé sur cette auto en rallye. Cela me plait de retrouver une auto en mauvais état et de la remettre à neuf. C’est exactement ce que nous faisons actuellement avec une Fiat 131 Gr5. J’arrive à une collection de 75 autos, dont toutes les GrB. J’ai aussi un penchant pour les voitures d’endurance. »Avez-vous d’autres projets ?« Je mets actuellement la touche finale à une université qui met en avant tous les métiers du sport automobile à Madrid. Ce sera un grand centre réservé à la compétition. Lorsque je suis revenu en sport automobile, il a fallu prendre des gens venant d’horizons divers sans formation spécifique. L’équipement du centre est en cours. Nous aurons alors toutes les compétences nécessaires pour construire un prototype ou une auto pour le Dakar. L’ouverture du centre est prévue en septembre. »Les 24 Heures du Mans pourraient faire partie du menu à l’avenir ?« Une des raisons du choix de McLaren était que la marque devait proposer un modèle éligible pour Le Mans, ce qui finalement n’est pas arrivé. C’est en partie pour cette raison que nous n’avons pas continué avec la marque britannique. BMW va sortir une GTE pour 2018 et nous d’ailleurs demandé à la faire rouler dès l’année prochaine. Malheureusement pour nous, l’engagement sera uniquement officiel en 2018. Je garde dans un coin de ma tête les 24 Heures du Mans avec BMW. Si l’opportunité se présente en 2019, alors nous étudierons sérieusement la chose. »
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