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Salih Yoluc (United Autosports) : "Je prends Shanghai comme une courbe d'apprentissage"
22 nov. 2018 • 14:20
Salih Yoluc est l’homme de tous les défis. Fidèle à la catégorie GT3 depuis quelques années, le Turc n’hésite à varier les catégories. On l’a vu aux 12 Heures d’Abu Dhabi en décembre dernier sur une Ligier JS P3/United Autosports. Après l’Aston Martin V12 Vantage GT3, le pilote âgé de 32 ans est passé dans le camp Mercedes-AMG cette saison en Blancpain GT Series Endurance au sein du RAM Racing. C’est d’ailleurs lui qui représentera son pays dans une semaine à la Coupe des Nations FIA GT. La semaine passée, Salih Yoluc était à Shanghai pour le Championnat du Monde d’Endurance de la FIA où il pilotait l’Aston Martin Vantage GTE/TF Sport. On le retrouvait à nouveau dès aujourd'hui en Chine, mais sur la Ligier JS P2/United Autosports qu’il partagera avec Patrick Byrne et Guy Cosmo. Le trio découvre le châssis Onroak Automotive ce week-end pour l’ouverture de la saison Asian Le Mans Series.
Prêt à relever ce nouveau challenge ?« La voiture est totalement différente de ce que j’ai pu piloter jusqu’à maintenant, mais j’ai le sentiment que nous allons bien nous adapter. J’ai hâte d’y être. »
La manche FIA WEC de Shanghai est à oublier (TF Sport a terminé avant-dernier en GTE-Am) ?« On ne peut pas dire le contraire. Il était impossible de voir à l’avant parce que la voiture qui vous précédait pulvérisait tellement d’eau que j’ai rétrogradé dans une flaque, ce qui m’a envoyé dans les graviers. Honnêtement, je ne pouvais pas faire grand-chose d’autre. Je n’avais encore jamais piloté une voiture dans des conditions aussi désastreuses. La voiture manquait aussi de vitesse par rapport aux nouvelles autos que sont les Porsche et Ferrari. Après un si beau samedi, c’est dommage d’avoir eu une course aussi pluvieuse. »
Cependant, vous restez en lice pour le titre à la 3e place…« Bien sûr, nous sommes toujours en course avec 97 points. Un bon résultat à Sebring nous remettrait dans les deux premiers avec moins de différence par rapport au leader. L’année prochaine, Le Mans sera crucial. Pour résumer, nous avons toujours eu le rythme, exception faite du week-end dernier. A chaque fois, nous avons été en mesure de remporter la course, mais je ne peux pas croire à quel point nous avons été malchanceux jusqu’à présent. Nous sommes passés tout près de gagner à trois reprises. A Spa, il a manqué 0.2s, à Silverstone, nous avons écopé d’une pénalité alors que nous menions et à Fuji, nous avons raté d’une minute l’occasion de ravitailler sous Full Course Yellow, tandis que la Porsche/Team Project 1 a pu le faire et gagner 40s sur nous, sachant qu’ils ont remporté la course pour 25 secondes.« Nous avons également commis des erreurs, comme au Mans où nous avons perdu 12 points. De plus, il y a ma bourde du week-end dernier, même si cela aurait pu arriver à n’importe qui même si cela n’aurait pas dû arriver. Cependant, je fais confiance à notre pointe de vitesse. L’année passée, nous avons mené toute la saison ELMS pour finalement perdre dans le dernier tour. Cette année, nous visons tout le contraire. »« J’ai roulé seulement quelques tours sur simulateur, ce qui peut m’aider un petit peu. Je dois monter dans la voiture pour être bien préparé. »Vous retrouvez United Autosports. Quelles sont vos attentes pour ce week-end ?« Je connais bien l’équipe et je connais ses capacités. Je suis heureux d’en faire partie. Je suis sûr que nous aurons une bonne auto, un bon équipage, même si Patrick et moi-même n’avons jamais roulé en LMP2. Ce sera donc un challenge auquel nous devrons faire face pour ce premier rendez-vous. Je prends Shanghai comme une courbe d’apprentissage. Décrocher un bon résultat serait la cerise sur le gâteau. »
Prêt à relever ce nouveau challenge ?« La voiture est totalement différente de ce que j’ai pu piloter jusqu’à maintenant, mais j’ai le sentiment que nous allons bien nous adapter. J’ai hâte d’y être. »
La manche FIA WEC de Shanghai est à oublier (TF Sport a terminé avant-dernier en GTE-Am) ?« On ne peut pas dire le contraire. Il était impossible de voir à l’avant parce que la voiture qui vous précédait pulvérisait tellement d’eau que j’ai rétrogradé dans une flaque, ce qui m’a envoyé dans les graviers. Honnêtement, je ne pouvais pas faire grand-chose d’autre. Je n’avais encore jamais piloté une voiture dans des conditions aussi désastreuses. La voiture manquait aussi de vitesse par rapport aux nouvelles autos que sont les Porsche et Ferrari. Après un si beau samedi, c’est dommage d’avoir eu une course aussi pluvieuse. »
Cependant, vous restez en lice pour le titre à la 3e place…« Bien sûr, nous sommes toujours en course avec 97 points. Un bon résultat à Sebring nous remettrait dans les deux premiers avec moins de différence par rapport au leader. L’année prochaine, Le Mans sera crucial. Pour résumer, nous avons toujours eu le rythme, exception faite du week-end dernier. A chaque fois, nous avons été en mesure de remporter la course, mais je ne peux pas croire à quel point nous avons été malchanceux jusqu’à présent. Nous sommes passés tout près de gagner à trois reprises. A Spa, il a manqué 0.2s, à Silverstone, nous avons écopé d’une pénalité alors que nous menions et à Fuji, nous avons raté d’une minute l’occasion de ravitailler sous Full Course Yellow, tandis que la Porsche/Team Project 1 a pu le faire et gagner 40s sur nous, sachant qu’ils ont remporté la course pour 25 secondes.« Nous avons également commis des erreurs, comme au Mans où nous avons perdu 12 points. De plus, il y a ma bourde du week-end dernier, même si cela aurait pu arriver à n’importe qui même si cela n’aurait pas dû arriver. Cependant, je fais confiance à notre pointe de vitesse. L’année passée, nous avons mené toute la saison ELMS pour finalement perdre dans le dernier tour. Cette année, nous visons tout le contraire. »« J’ai roulé seulement quelques tours sur simulateur, ce qui peut m’aider un petit peu. Je dois monter dans la voiture pour être bien préparé. »Vous retrouvez United Autosports. Quelles sont vos attentes pour ce week-end ?« Je connais bien l’équipe et je connais ses capacités. Je suis heureux d’en faire partie. Je suis sûr que nous aurons une bonne auto, un bon équipage, même si Patrick et moi-même n’avons jamais roulé en LMP2. Ce sera donc un challenge auquel nous devrons faire face pour ce premier rendez-vous. Je prends Shanghai comme une courbe d’apprentissage. Décrocher un bon résultat serait la cerise sur le gâteau. »
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