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Renaud Dufour (Black Falcon) : "Pour gagner à Spa, il faut avoir sa part de chance"

GT World Challenge Europe
24 juil. 2018 • 18:42
par
lm@endurance-info.com
Après HTP Motorsport ces dernières années, Renaud Dufour reste dans le camp Mercedes-AMG cette saison mais chez Black Falcon. L'ingénieur de renom partage son temps entre GT3 au sein du team allemand et LMP2 chez Graff.Vainqueur des Total 24 Heures de Spa 2013 avec HTP Motorsport, Renaud Dufour verrait bien l'équipage de la Mercedes-AMG GT3 #4 monter sur la plus haute marche du podium dimanche à 16h30. Maro Engel, Yelmer Buurman et Luca Stolz partiront en quête de la victoire sur la #4."Pour gagner à Spa, il faut avoir sa part de chance", nous a déclaré Renaud Dufour. "La Mercedes a pris 10 kg de plus par rapport à l'année passée, ce qu'on ne comprend pas trop. L'Aston Martin avait une BOP avantageuse à Silverstone, elle s'est imposée. Les Lexus et Bentley ont brillé au Paul Ricard pour la même raison. La marque qui aura la meilleure BOP s'imposera à Spa. Cela peut donc obliger à prendre des risques en piste dans le cas d'une BOP défavorable. C'est toujours dommage de changer une BOP entre une qualification et la course. La BOP est bonne mais l'ordre est toujours le même. Je ne sais pas à quoi m'attendre en course. On peut être dans le coup comme le contraire."  Comme tous les concurrents, Black Falcon va devoir composer avec un règlement sportif ajusté : "Personnellement, je ne comprends pas trop l'intérêt des jokers pour les ravitaillements. C'est la même chose pour le changement des pneumatiques en même temps que le carburant. La stratégie est diminuée. Jusqu'à maintenant, on pouvait boucler un demi-relais avec les mêmes pneus, ce qui ne sert plus à rien."Renaud Dufour dispute ce week-end sa quatrième course de 24 heures de l'année après Dubai, Nürburgring et Le Mans : "La plus dure reste Spa en termes de stratégie, et contrairement aux apparences, la plus "simple" à gérer est le Nürbugring. Je ne suis pas certain que l'ordre soit le même pour les pilotes (rires). Le Mans est une course qui devient compliquée avec la gestion des 'slow zones' où il faut être avec les leaders. Ici, il y a un vrai souci avec le décompte car plus de 60 personnes parlent en même temps à la radio, ce qui pose des soucis d'interférence. Un délai comme en FIA WEC serait peut-être plus judicieux."  

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