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Nick Cassidy (Lexus) : "Un changement de mentalité entre GTD et GT500"

Super GT
13 fév. 2019 • 15:00
par
lm@endurance-info.com
Avant de retrouver le volant de sa Lexus LC 500/KeePer TOM’S en SUPER GT qu’il partagera à nouveau avec Ryo Hirakawa cette saison, Nick Cassidy a disputé les 24 Heures de Daytona, mais sur une Lexus RC F GT3/AIM Vasser-Sullivan. Impossible de comparer les deux autos tant la première est digne d’un prototype et la deuxième plus proche de la série. Sixième des 24 Heures de Daytona dans la catégorie GTD, le Néo-Zélandais est le seul à connaître les deux autos.« Je suis venu à Daytona voir la course en 2017 », a déclaré Nick Cassidy. « C’était la première fois que je me rendais sur place. Rouler sur le banking est quelque chose de cool, mais dans l’ensemble, le circuit est assez simple. Les voitures restent pour moi la plus grande différence. Cela nécessite un changement de mentalité. La RC F offre des sensations car vous pilotez plus avec le grip du pneu plutôt qu’avec l’aérodynamisme. C’est une très bonne auto sachant que les GT3 sont plutôt conçues pour les gentlemen. C’est donc un peu plus facile. »Nick Cassidy, qui roule en parallèle en Super Formula pour le compte de Toyota, a pu profiter de l’expérience de Jack Hawksworth pour mieux appréhender la RC GT3 : « Jack a également l’habitude de la monoplace de part son programme en IndyCar. Il est aussi avec Lexus depuis deux ans. Ce que j’apprends maintenant, il l’a déjà fait lors de la transition avec l’IndyCar. »Si en SUPER GT Nick Cassidy regarde plus souvent devant lui que derrière, c’est l’inverse en IMSA. « Les GT500, comme la LC 500, sont probablement les voitures les plus rapides au monde », a confié Cassidy. « Les temps au tour sont très certainement similaires aux DPi. Nous avons aussi des GT3 dans nos courses au Japon, alors pour moi à Daytona, c’est l’expérience inverse car les autres voitures m’ont dépassé. »Le pensionnaire de l’équipe AIM Vasser-Sullivan a aussi pu profiter de l’expérience d’un spotter en Floride : « Les spotters, qui sont en contact radio depuis le haut de la tribune, étaient une chose nouvelle pour moi, mais ils sont d’une aide précieuse. La partie la plus difficile reste la nuit quand la perception de la profondeur est plus difficile. Vous avez des lumières dans vos rétroviseurs et il est difficile de dire ce qui vous attend. »Le programme principal de Nick Cassidy reste le SUPER GT, mais de nouvelles apparitions épisodiques en GT3 ne sont pas à exclure : « C’est formidable de pouvoir travailler avec Lexus dans une autre partie du monde. Je suis fier d’avoir roulé aux Etats-Unis. Actuellement, nous n’avons pas beaucoup de pilotes qui disputent les deux programmes. J’espère donc que c’est le début de quelque chose de régulier. Lexus a un grand groupe de très bons pilotes et ce serait bien d’ouvrir la communication entre les équipes. »

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