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Michael Christensen (Porsche) : "Nous devrions être mieux"

WEC
12 mar. 2018 • 12:00
par
David BRISTOL
Michael Christensen, pilote officiel Porsche, dispute deux championnats cette année avec le FIA WEC sur une Porsche 911 RSR officielle et le Pirelli World Challenge sur une Porsche 911 GT3-R engagée par Alegra Motorsports. « C’est ma première saison en Pirelli World Challenge et mes premières impressions sont bonnes. C’est vraiment bien et je vais découvrir de nouveaux circuits, c’est assez excitant. Je me suis bien amusé sur le circuit de Saint Petersburg (il a terminé 5e de la première course et 4e de la deuxième, ndlr). Certes, il n’y a pas beaucoup de voitures mais la qualité est là. Je pense que la saison va être intéressante… »Un nouveau paramètre rentre en ligne de compte avec ce nouveau championnat pour lui :  le fait d’être seul et de ne plus avoir de coéquipier comme c’est le cas en FIA WEC. « J’ai toujours apprécié les courses d’endurance où il faut partager la voiture avec un ou deux autres  pilotes. Cependant, je pense que c’est une bonne chose pur moi de faire des courses sprint, de gérer ma voiture tout seul. Être ici est important pour moi car ça me permet d’avoir du rythme et du temps de conduite avant d’attaquer le WEC. Ça me force à aller aux limites, d’aller au bout de moi-même ce que je ne peux pas faire sur une course d’endurance. »Certaines courses du Pirelli World Challenge se déroulent en ville, ce qui est un fait nouveau pour lui. « Sur ce genre de circuit en ville, personne n’a vraiment davantage. Le seul moyen d’être un peu au dessus des autres est d’avoir de l’expérience. Les circuits en ville sont plus lents, bosselés et glissants. Cela affecte le set-up de la voiture mais aussi votre façon de piloter. Il faut prendre ces critères en compte lorsque vous réglez la voiture. »Cependant, Michael Christensen n’oublie pas que son principal championnat reste le FIA WEC. Pour cela, les pilotes du Porsche GT Team ont travaillé dur cet hiver pour faire progresser la voiture. « La Porsche 911 RSR était une voiture toute neuve l’an dernier. Tout au long de l’année, nous l’avons développée et elle s’est améliorée au fur et à mesure de la saison. Depuis, nous avons essayé de maximiser le potentiel de cette auto grâce aux informations que nous avons emmagasinées en 2017. Nous devrions être mieux… »La différence avec les autres années est que la Super Saison va se dérouler sur un an et demi, ce qui n’est pas pour déplaire au pilote danois. « La saison FIA WEC va être très intéressante. Je suis déjà certain de disputer déjà les 24 Heures du Mans à deux reprises, c’est une très bonne chose. Le niveau est vraiment très élevé, il y a de très bons pilotes. C’est très important pour moi de faire partie de ce championnat, d’y être impliqué avec Porsche car c’est le programme le plus élevé pour le constructeur. J’ai appris depuis l’an dernier à plus me concentrer sur les choses importantes et le WEC en est une. Nous formons un bon équipage avec Kevin (Estre). Je suis ravi de travailler à nouveau avec lui. » De plus, la compétition s'annonce encore plus féroce, avec un nouvel adversaire, BMW, dont il se méfie. « J'ai suivi ce qu’ils ont fait à Daytona et aux essais officiels de Sebring. Certes, ce n’est pas le même règlement ni la même BOP mais il s’agit de la même auto. BMW semble se battre un peu avec la voiture mais nous en saurons vraiment plus aux 24 Heures du Mans. Je suis sûr qu’ils seront compétitifs dans la saison. »Avec une liste de 17 voitures de haut vol aux 24 Heures du Mans et de 10 en FIA WEC, il sait que la moindre faute coûtera cher, notamment au Mans. « Les points clés de cette saison seront la fiabilité de la voiture mais aussi celle des pilotes. J’ai eu un accident l’an dernier, ce ne fut pas un bon souvenir pour moi. Il faut que l’on passe à travers les ennuis. Nous savons que notre voiture est bonne en termes de passage en courbe et en équilibre. L’an dernier, nous étions plus loin en vitesse de pointe. J’espère que nous serons plus proches car en 2017, nous nous sommes battus avec les autres concurrents mais nous avions du mal à les dépasser. Nous avons été obligés de prendre des risques pour rester au contact et j’espère que ce sera différent cette année. »

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