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Mario Isola (Pirelli) : "Nous restons ouverts à d'autres opportunités"

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GT World Challenge Europe
1 mai. 2018 • 16:00
par
lm@endurance-info.com
En fournissant tous les championnats labellisés SRO, Pirelli Motorsport est actif aux quatre coins du monde. Entre GT3 et GT4, la firme italienne est bien occupée toute l’année. 2018 voit l’arrivée du nouveau pneu P Zero DHD2, évolution du DHD. La nouvelle gomme permet de faire la différence dans les virages à moyenne vitesse mais aussi dans les parties rapides. Le P Zero DHD2 a été pensé pour piloter à la limite. Tout juste revenu de Shanghai où il a assisté au GP de Formule 1, Mario Isola était présent à Monza pour l’ouverture de la saison Blancpain GT Series Endurance. Le patron de la compétition chez Pirelli a suivi avec intérêt à l’ouverture de la saison Blancpain GT Series Endurance.Le marché du GT3 représente une grosse activité pour Pirelli comme nous l’a confirmé Mario Isola : « La catégorie GT3 reste le plus gros marché pour nous. Pirelli équipe tous les championnats SRO à travers le monde, ce qui représente un sacré challenge pour nos équipes. Il y a l’Europe, l’Asie et les Etats-Unis. Avoir des pneus identiques sur les différents championnats est forcément un avantage sachant que les séries mixent Pro et Am. Les gommes font partie intégrante de la performance d’une auto et une présence dans beaucoup de championnats permet de recueillir un maximum de données. On doit proposer une enveloppe capable de rouler sur des circuits différents mais aussi sur des autos de conception différente. » Pirelli teste ses gommes sur plusieurs GT3 afin de recueillir un large éventail d’informations.« Le pneu arrière est identique à toutes les GT3 » explique le patron de Pirelli Motorsport. « En revanche, nous avons trois tailles pour l’avant. Le DHD2 est une évolution du DHD. Le pneu 2018 se veut être plus adapté aux gentlemen qui restent le cœur du GT3. Les pilotes professionnels ont plus de facilité à s’accommoder aux gommes. Aux Total 24 Heures de Spa, les gentlemen peuvent doubler les relais, ce qui reste plus compliqué pour un professionnel qui veut être à la limite du début à la fin de son relais. »Pirelli évolue dans un monde clos puisque le manufacturier italien est seul en piste. « Si on ouvre à d’autres manufacturiers, on augmente forcément les coûts » souligne Mario Isola. « Ce sera logiquement plus cher pour les gentlemen. Avoir un seul pneumaticien permet de proposer des gommes identiques à tout le plateau. Le challenge est bien là mais il est différent. »La marque créée en 1872 par Giovanni Battista Pirelli est aussi présente en Formule 1 et sur le marché du deux roues. La firme milanaise reste à l’écoute de ce qui peut être fait en dehors du GT3. « Nous restons ouverts à d’autres opportunités » déclare Isola. « Cependant, nos ressources ne sont pas illimitées. La partie compétition représente environ 1000 personnes. Sur un événement comme les Total 24 Heures de Spa, 120 personnes sont à pied d’œuvre. On passe à 230 sur le même week-end avec la Formule 1 qui est à Budapest. On garde un œil ouvert sur les autres disciplines. Cette année, nous avons choisi de revenir en WRC. A l’avenir, le WEC peut être une opportunité. On se doit d’être prêt à tout. »

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