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Les règles LMP1 2018/2019 proches d'être finalisées...

WEC
18 oct. 2017 • 15:00
par
lm@endurance-info.com
Jusqu’à l’arrivée de la nouvelle réglementation LMP1, le Championnat du Monde d’Endurance de la FIA va vivre une ‘Super Saison’ 2018/2019 avec un, voire aucun constructeur en LMP1 hybride. Peugeot a été très proche de dire oui avant de partir sous d’autres cieux, Porsche quitte le navire pour l’électrique et Toyota réserve encore sa réponse. Malgré tous ces changements dont tout le monde se serait bien passé, la ‘Super Saison’ vaudra le déplacement avec des ’petits’ constructeurs et des privés qui seront enfin mis en avant.Avant de poursuivre l’aventure, Toyota attend des éclaircissements sur l’EoT (Equivalence of Technology) entre l’hybride et le non hybride. « Il y a eu des réunions la semaine passée, » a déclaré Vincent Beaumesnil à Sportscar365. « Nous avons collecté des données, discuté et donné des informations. Maintenant, ils ont une vision claire et savent à 95% ce qu’ils ont besoin de savoir. Tout est en phase de finalisation. »Le dernier Conseil Mondial de la FIA a entériné la possibilité de voir les LMP1 non hybrides venir titiller les LMP1 hybrides. Les hybrides auront un tour supplémentaire aux 24 Heures du Mans et un temps de ravitaillement plus court. « Ce que nous fournissons est d'avoir le même potentiel de performance, » a expliqué le directeur des sports de l’ACO. « Si vous avez une mauvaise équipe et de mauvais pilotes, nous n’aiderons pas à compenser cela. C’est réellement le potentiel de la performance, basé sur des données collectées car nous avons des informations provenant des constructeurs de châssis et des fabricants de moteurs. Cela nous permet de proposer une gamme de performance similaire. Nous connaissons les qualités de Toyota pour qu’ils soient en compétition pour la victoire, ça je peux vous l’assurer. »Pour ce qui est du nombre de LMP1 sur la grille, on compte actuellement cinq autos avec les deux BR1 du SMP Racing, les deux Ginetta LMP1 pour un team qui reste à être annoncé et l’ENSO CLM P1/01 du ByKolles Racing.« Nous pourrions en avoir beaucoup, » a précisé Beaumesnil. « Mais tout le monde discute pour réunir le budget. Bien entendu, Ginetta et Dallara ont commencé à travailler sur leurs voitures assez tôt. Mais d’un autre côté, si vous voulez convertir une LMP2 en LMP1, vous n’avez pas besoin de partir d’une feuille blanche. »

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