Auto
Kevin Estre (Porsche) : "Cette victoire est un très gros accomplissement dans ma carrière !"
21 juin. 2018 • 10:00
Kevin Estre a inscrit son nom au palmarès des 24 Heures du Mans en catégorie GTE-Pro. Au volant de la Porche 911 RSR #92 au design commémorant la Porsche 917 Cochon Rose de 1971, lui et ses deux coéquipiers, Michael Christensen et Laurens Vanthoor, ont réalisé une course parfaite menant plus des 3/4 de l'épreuve ! Ils permettent ainsi à Porsche d'inscrire son nom sur les tablettes GTE après 5 ans de disette !
Comment s’est passée votre course ? « Ce fut une superbe compétition entre Porsche et Ford. Les Ford ont affiché une vitesse de pointe de 306-307 km/h que nous n’avons jamais réussi à atteindre. En début de course, je me suis bien battu avec Gianmaria Bruni sur la 911 RSR #91, même s'il n'est jamais simple de se battre contre la voiture sœur. Nous avons fait un boulot parfait avec mes deux coéquipiers, Michael et Laurens, les ingénieurs, les mécaniciens. La stratégie était la bonne. C’est une course tellement difficile, parfois on la mène, on fait un super travail et elle nous échappe dans les derniers instants. C’est donc une vraie délivrance pour nous ! »
Qu’est ce qui a fait basculer la course d’après vous ? « Ça s’est joué à être au bon moment au bon endroit. Nous avons établi notre stratégie pour être là dès le début de course. Nous avons commencé par faire des simples relais au niveau des pneus et des pilotes pour rester dans le groupe de tête voire d’être premier au cas où nous aurions un safety car qui couperait le groupe en plusieurs "morceaux". Et c’est ce qui s’est passé ! La voiture de sécurité est sortie juste derrière nous, nous avons réussi à creuser un écart de deux minutes après quatre heures de course qui a toujours été maintenu. Ce fut le facteur qui nous a permis de gagner la course, mais nous avions aussi le rythme. Cependant, nous ne nous sommes pas battus au coude à coude avec les autres, mais plutôt sur les temps. Mentalement, ce fut difficile d’être si longtemps en tête car nous avons été leaders pendant 20 heures. » 
Les 70 ans de la marque. Un design particulier. Cinq ans que Porsche courrait après une victoire en GTE-Pro. C’est vous, en particulier, qui réussissiez cela. Que ressentez vous une heure après ? « Cette victoire, c’est pour moi quelque chose d’énorme, un très gros accomplissement dans une carrière. Quand on commence en endurance, tout ce que l’on veut, c’est gagner les 24 Heures du Mans. Porsche attendait beaucoup de cette 86e édition ce qui nous donnait une certaine pression. La marque a arrêté le LMP1, ils se sont concentrés sur le GT. Il y a plus de budget, plus de voitures. De plus, c’est ma seule course en France de l’année, ma famille et mes amis étaient là, ce qui m’a rajouté un peu de pression. Cette victoire est vraiment riche en émotions fortes car il s’agit des 70 ans de la marque Porsche, je suis pilote officiel et, en plus, avec le design « Cochon Rose ». C’est juste extraordinaire. J’avoue que je ne réalise pas encore très bien, j'ai encore du mal à mettre des mots sur mes émotions. Cependant, je suis fier de ce que nous venons d’accomplir ! »
Que représente-elle pour vous ? « Il s’agit de ma première grosse victoire sur une course d’endurance. En plus, c’est ma première épreuve où il ne se passe rien ! Ce fut dur de gérer en étant si longtemps devant. Je suis content que ce soit celle là et je suis très fier de faire partie de cette équipe cette année. »
Comment s’est passée votre course ? « Ce fut une superbe compétition entre Porsche et Ford. Les Ford ont affiché une vitesse de pointe de 306-307 km/h que nous n’avons jamais réussi à atteindre. En début de course, je me suis bien battu avec Gianmaria Bruni sur la 911 RSR #91, même s'il n'est jamais simple de se battre contre la voiture sœur. Nous avons fait un boulot parfait avec mes deux coéquipiers, Michael et Laurens, les ingénieurs, les mécaniciens. La stratégie était la bonne. C’est une course tellement difficile, parfois on la mène, on fait un super travail et elle nous échappe dans les derniers instants. C’est donc une vraie délivrance pour nous ! »
Qu’est ce qui a fait basculer la course d’après vous ? « Ça s’est joué à être au bon moment au bon endroit. Nous avons établi notre stratégie pour être là dès le début de course. Nous avons commencé par faire des simples relais au niveau des pneus et des pilotes pour rester dans le groupe de tête voire d’être premier au cas où nous aurions un safety car qui couperait le groupe en plusieurs "morceaux". Et c’est ce qui s’est passé ! La voiture de sécurité est sortie juste derrière nous, nous avons réussi à creuser un écart de deux minutes après quatre heures de course qui a toujours été maintenu. Ce fut le facteur qui nous a permis de gagner la course, mais nous avions aussi le rythme. Cependant, nous ne nous sommes pas battus au coude à coude avec les autres, mais plutôt sur les temps. Mentalement, ce fut difficile d’être si longtemps en tête car nous avons été leaders pendant 20 heures. » 
Les 70 ans de la marque. Un design particulier. Cinq ans que Porsche courrait après une victoire en GTE-Pro. C’est vous, en particulier, qui réussissiez cela. Que ressentez vous une heure après ? « Cette victoire, c’est pour moi quelque chose d’énorme, un très gros accomplissement dans une carrière. Quand on commence en endurance, tout ce que l’on veut, c’est gagner les 24 Heures du Mans. Porsche attendait beaucoup de cette 86e édition ce qui nous donnait une certaine pression. La marque a arrêté le LMP1, ils se sont concentrés sur le GT. Il y a plus de budget, plus de voitures. De plus, c’est ma seule course en France de l’année, ma famille et mes amis étaient là, ce qui m’a rajouté un peu de pression. Cette victoire est vraiment riche en émotions fortes car il s’agit des 70 ans de la marque Porsche, je suis pilote officiel et, en plus, avec le design « Cochon Rose ». C’est juste extraordinaire. J’avoue que je ne réalise pas encore très bien, j'ai encore du mal à mettre des mots sur mes émotions. Cependant, je suis fier de ce que nous venons d’accomplir ! »
Que représente-elle pour vous ? « Il s’agit de ma première grosse victoire sur une course d’endurance. En plus, c’est ma première épreuve où il ne se passe rien ! Ce fut dur de gérer en étant si longtemps devant. Je suis content que ce soit celle là et je suis très fier de faire partie de cette équipe cette année. » 
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