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Jenson Button : « Plusieurs options pour 2018, dont l’IMSA, le SUPER GT et Le Mans »

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Super GT
30 aoû. 2017 • 12:00
par
lm@endurance-info.com
En dépit d’une 12e place finale pour ses débuts en SUPER GT, Jenson Button peut être satisfait de sa prestation aux 1000 km de Suzuka. La Honda NSX-GT/Team Mugen qu’il partageait avec Hideki Mutoh et Daisuke Nakajima a été handicapée par deux crevaisons et un drive through pour avoir quitté son stand alors qu’un concurrent arrivait et que personne ne l’avait prévenu. Sans ces trois mésaventures, le résultat final de la Honda #16 aurait pu être bien meilleur.Handicapé par un manque de roulage face à ses adversaires, Jenson Button a rempli sa mission pour son retour sur une auto équipée d’un toit, lui qui compte une participation aux 24 Heures de Spa 1999, du temps de l’époque du Tourisme au volant d’une BMW. Le Champion du Monde de Formule 1 2009 n’a pas été facile à approcher à Suzuka compte tenu d’une aura incroyable et le Britannique a été assailli dès qu’il apparaissait en public toujours avec un large sourire.Son manque d’expérience de la discipline lui a tout de même permis de qualifier l’auto aux portes de la Q2. « C’est la veille de la qualification que mes coéquipiers m’ont indiqué que j’allais disputer la Q1 » nous expliquait Jenson Button samedi en fin de journée. « J’étais tout de même quelque peu inquiet car cela faisait plus de deux mois que je n’avais plus roulé. Par chance, Mutoh-san et Nakajima-san sont deux pilotes très expérimentés et j’ai pu profiter pleinement de leurs conseils. J’avais conscience de la pression sur mes épaules sachant que eux ont un championnat à disputer contrairement à moi. Je savais que ce serait compliqué mais je reste satisfait de ma qualification en dépit de quelques erreurs. Sans le trafic, je pouvais placer l’auto en Q2. Sur une course aussi longue, l’important est d’être rapide sur la longueur, pas sur un tour. »Jenson Button a dû s’habituer à son nouvel environnement, ce qui ne l’a pas décontenancé : « Il n’est pas évident de trouver la limite de la voiture car je reste un néophyte face à l’ensemble du plateau. Il me reste encore beaucoup de choses à apprendre sachant que l’expérience est très enrichissante pour moi. Peut-être que cette pige va me donner envie d’en faire plus en 2018. » Si la voiture et le championnat étaient nouveaux pour Button, le pilote Honda a pu retrouvé quelques têtes connues : « J’ai croisé le fer dans le passé contre Kovailainen, Nakajima, Quintarelli et Rossiter. J’avoue que se retrouver tous en piste au même moment serait sympa (rire). »Le test bouclé à Motegi en décembre dernier a donné envie au champion britannique de poursuivre : « Cela fait un bon moment que je voulais rouler dans une GT500. L’opportunité est arrivée en décembre et j’ai de suite adoré son comportement. Certes, elle se pilote différemment d’une Formule 1. La GT500 est moins puissante mais le grip est bien meilleur qu’une Formule 1, tout comme la traction à basse vitesse. Il fallait trouver une date pour disputer une course et Suzuka était l’unique possibilité d’avoir un troisième pilote. Cette auto est pour moi une petite Formule 1. Elle est rapide, elle génère énormément d’appui et les gommes Yokohama permettent d’attaquer dès le premier tour en piste. Je pense qu’il est possible de gagner du temps dans le tour de sortie. »Button va maintenant étudier différentes propositions pour 2018 et cela pourrait passer par un programme en SUPER GT, même si d’autres pistes sont à l’étude : « Plusieurs options sont à prendre en compte. J’ai tiré un trait sur la Formule 1 où j’ai tout de même passé 17 ans. J’ai retrouvé à Suzuka l’amour du sport automobile. Le SUPER GT fait partie des possibilités pour 2018, tout comme le FIA World RX et le championnat IMSA qui monte en puissance sachant qu’Acura arrive en 2018. Le Mans fait aussi toujours partie des plans. La compétition m’a manqué ces derniers temps et je tiens à tout prix à retrouver un environnement compétitif. »Jenson Button n'a pas écarté une participation aux 24 Heures de Daytona en janvier prochain. Il n'est pas exclu de le voir au volant de la Ligier JS P217/United Autosports où sont déjà confirmés Lando Norris et Will Owen. « Nous avons parlé à Jenson comme beaucoup d’autres pilotes » a déclaré Zak Brown, copropriétaire de United Autosports. « A part Lando et Will qui ont été annoncés, nous n’avons pas pris la moindre décision sur les baquets restants. Jenson est proche de la famille, ce qui rend les choses plus faciles. S’il veut le faire, alors nous aimerions l’avoir dans notre voiture. Il doit encore décider où il veut rouler l’année prochaine. » 

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