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Hugues de Chaunac : "Le Mans est un aimant qui m'attire"

11 juin. 2018 • 9:40
par
lm@endurance-info.com
Hugues de Chaunac et les 24 Heures du Mans, c'est comme qui dirait une histoire d'amour qui a parfois réservé des ruptures sentimentales. Pourtant, le patron du Groupe ORECA est là chaque année. Dans quelques jours, il va suivre la progression des ORECA 07, la prestation des Rebellion R13 et voir si Toyota va enfin vaincre son chat noir au Mans."Je regarde toujours devant", nous a confié Hugues de Chaunac. "On a déjà gagné Le Mans dans le passé mais cette course m'a aussi procuré de mauvais moments. Le Mans me fascine et me stresse à la fois. C'est comme un aimant qui m'attire sachant qu'on réfléchit toujours comment faire mieux. Je sais que je vais souffrir, chaque année je me dis que je serais mieux en bord de mer."Hugues de Chaunac aura donc une triple casquette durant une semaine mancelle bien chargée : "On a goûté au succès en LMP2 et on ne supporterait pas de ne pas rééditer l'exploit. Toyota mérite tellement de l'emporter que je ne peux pas concevoir que la victoire ne soit pas au bout. Rebellion nous donne la casquette de constructeur LMP1 mais ORECA est encore jeune face à Dallara qui est notre plus sérieux concurrent. En LMP2, nous avons réussi à faire tourner les choses à notre avantage. Il faut maintenant aller chercher la victoire en LMP1 non hybride car il faut être réaliste."Le futur s'annonce sous de bons auspices pour la partie constructeur d'ORECA : "ORECA doit continuer à grandir en tant que constructeur. Avec la nouvelle réglementation, l'objectif est d'être parmi les meilleurs. On se prépare, tout est ouvert. Il y a une certaine fierté car ORECA est reconnu comme une référence en Endurance. On le montre en LMP2 et on doit maintenant le montrer en LMP1 avec Rebellion. C'est un honneur d'avoir été choisi par Penske aux Etats-Unis pour le programme Acura en DPi. Il faut maintenant continuer à prouver qu'on est au rendez-vous. La force d'ORECA est de se remettre en cause tous les lundis matin. Tout se construit année après année. On assemble les pierres même si on se rajoute du stress supplémentaire..."

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