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Guy Clairay, un pilote de safety-car "humide" à Kyalami

Intercontinental GT Challenge
28 nov. 2019 • 15:00
par
lm@endurance-info.com

Être pilote de safety-car est tout sauf un long fleuve tranquille. Guy Clairay l'a encore appris en juillet dernier lors des Total 24 Heures de Spa. L'ancien patron d'équipe et pilote a encore eu l'occasion de le constater le week-end dernier à Kyalami à l'occasion de la finale Intercontinental GT Challenge. La pluie et la nuit n'ont pas aidé la direction de course emmenée par Alain Adam. Guy Clairay est venu renforcer l'effectif SRO Motorsports Group en Afrique du Sud. Il était l’œil d'Alain Adam sur la piste.

"Le circuit de Kyalami est extraordinaire", nous a confié Guy Clairay à son retour de Kyalami. "Les procédures mises en place par la direction de course ont été les mêmes que celles appliquées en Blancpain GT Series Endurance."

A l'arrivée d'un problème sur la piste, Alain Adam met en place le Full Course Yellow avant de sortir la voiture de sécurité pilotée par Guy Clairay.

"J'ai rencontré un phénomène que je n'avais pas encore connu en Europe", poursuit Guy Clairay. "Le bitume était tellement chaud que l'eau sur la piste a provoqué un brouillard jusqu'à un mètre de hauteur. De plus, elle s'est concentrée à la corde de certains virages qui sont un peu relevés. J'ai donc pris la décision de passer à l'intérieur afin d'évacuer l'eau, ce qui a aussi eu pour effet de créer de l'aquaplaning. J'ai fait cela durant une trentaine de minutes."

La course, qui s'est déroulée derrière le safety-car durant près de deux heures a failli être relancée plus tôt, mais la pluie s'est remise à tomber.

Contrairement aux meetings Blancpain GT Series Endurance où Guy Clairay pilote une Audi R8 quatre roues motrices, c'est une Porsche 911 GT3 RS deux roues motrices qui attendait le pilote de la voiture de sécurité en Afrique du Sud. Il a donc fallu gérer la pluie, la nuit et les deux roues motrices.

Alain Adam, en étroite collaboration avec Guy Clairay, a pris la décision judicieuse de poursuivre la course et de ne pas sortir le drapeau rouge.

"Les conditions de piste n'étaient pas simples", tient à souligner Guy Clairay. "Il y a avait bien plus d'eau qu'à Spa. A certains endroits, il y avait entre 10 et 15 cm d'eau. Des équipes ont réclamé le drapeau rouge. Avec la Porsche, mon souci était d'éviter la sortie de piste et un carambolage. L'Audi, avec ses quatre roues motrices, est d'un tel confort sous la pluie."

Afin de faciliter la visibilité des pilotes qui se plaignaient de l'éblouissement de l'éclairage des réceptifs, les spots ont été orientés différemment durant le meeting. Sur un terrain inconnu pour tout le monde, il faut régler chaque détail...

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