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Giorgio Sanna (Lamborghini Squadra Corse) : "Les premiers retours sur la version Evo sont positifs"

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IMSA
26 jan. 2019 • 15:27
par
lm@endurance-info.com
Cinq Lamborghini Huracan GT3 Evo sont au départ des 24 Heures de Daytona dans la catégorie GTD. Grasser Racing Team, Paul Miller Racing, Magnus Racing, PPM et Ebimotors défendent les intérêts de la marque italienne pour le coup d'envoi de la saison 2019. Du côté de Sant'Agata, on espère bien faire la passe de deux en profitant du kit Evo installé sur les Huracan GT3.A quelques heures du départ du Rolex 24, Giorgio Sanna, patron de Lamborghini Squadra Corse, se veut confiant : "Daytona est une course différente des autres. Il faut survivre jusque dans la dernière partie de course. C'est la première course de l'Huracan GT3 Evo au sein d'une catégorie très relevée. Nous avons travaillé ardemment avec nos équipes pour préparer au mieux l'épreuve. Ici, les règles sont différentes de l'Europe."Les premiers retours sur l'évolution proposée par la marque italienne sont positifs : "Lorsque nous avons pris la décision de développer un kit, le premier objectif était de rendre l'auto plus facile pour les gentlemen. Maintenant, l'auto plaît aussi bien aux professionnels qu'aux gentlemen. Les retours de nos clients sont positifs. Il faut aussi apprendre le fonctionnement des pneumatiques." Comme en International GT Open où Lamborghini est présent, le championnat IMSA utilise les gommes Michelin. Les pneumatiques entre les deux séries sont identiques, à l'exception de Daytona compte tenu des spécificités du tracé.Pour la partie européenne, les équipes roulant cette saison en Lamborghini commencent à se dévoiler. Target Racing a annoncé deux Huracan GT3 Evo en International GT Open, Grasser Racing Team et FFF Racing Team seront là en Blancpain GT Series. "Nous verrons de nouvelles équipes rouler en Lamborghini cette saison dans différents championnats", nous a précisé Sanna.L'Intercontinental GT Challenge ne fait pas partie des plans 2019 de la marque italienne sur un programme complet, même si Giorgio Sanna souligne l'intérêt de la série labellisée SRO : "L'IGTC est très intéressant et il fait partie de nos priorités. Il faut maintenant tout mettre en place pour être présent. Si on le fait, c'est pour faire les choses bien." La réflexion est la même pour une présence aux 24 Heures du Nürburgring.La catégorie GT2 lancée par SRO Motorsports Group fait elle aussi partie des réflexions : "On regarde toujours ce qui peut être fait. Pour nous, il est clair que la version Super Trofeo est la base parfaite pour cela." En attendant d'en savoir plus, les championnats Super Trofeo vont continuer à se développer en Asie, en Europe, aux Etats-Unis et au Moyen-Orient où 20 autos sont attendues.Une présence en DPi ou en 'Hypercar' ne fait pas partie des plans à court terme comme l'a précisé Sanna : "On regarde toujours ce que l'on peut faire dans différentes catégories. Il faut évaluer chaque opportunité dans son ensemble. A l'heure actuelle, nous restons focalisés sur la catégorie GT3 et le Super Trofeo. 2018 a été une très bonne saison et j'espère qu'il en sera de même cette année..."

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