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Filipe Albuquerque connaît trois des quatre châssis LM P2

European Le Mans Series
22 juil. 2017 • 11:10
par
lm@endurance-info.com
Filipe Albuquerque est le premier pilote à avoir roulé sur trois des quatre châssis LM P2. Entre la Cadillac DPi-V.R, basée sur la Dallara P217, la Ligier JS P217 et l’ORECA 07, le Portugais est l’un des pilotes les plus en vue de la catégorie LM P2. 2017 a débuté par les 24 Heures de Daytona avec Action Express Racing. (In English)« C’est une belle saison » a déclaré Filipe Albuquerque à Sportscar365. « L’accord avec Action Express Racing a été le premier à se concrétiser parce que j’avais piloté pour eux l’année dernière et ils étaient contents de mon travail. C’était agréable de piloter la première DPi avec Cadillac. »Le programme principal de l’ancien pilote Audi reste l’European Le Mans Series sur la Ligier JS P217/United Autosports qu’il partage avec les jeunes Hugo de Sadeleer et Will Owen. Le trio s’est imposé dès le meeting de Silverstone. « Je ne m’y attendais pas trop et je pense que l’équipe ne s’y attendait pas non plus, du moins pas si tôt » précise Albuquerque. « Notre saison hivernale n’a pas été aussi bien que prévu parce que nous avons connu trop de jours de pluie et nos pilotes débutants avaient besoin de plus de kilomètres. Ils ont fait un travail incroyable et nous avons gagné la première course. Pour le moment, je suis en tête de la Tequila Patron North American Endurance Cup en Amérique et deuxième en ELMS.« Le Mans a été un choc pour nous car nous n’avions pas le rythme avec la Ligier à cause du package aéro. »Le week-end dernier, Filipe Albuquerque était de retour en FIA WEC en remplacement de Nico Prost sur l’ORECA 07/Vaillante Rebellion avec une 2e place à la clé : « Ce fut un appel de dernière minute de rouler pour Rebellion, mais j’étais très heureux car j’aime le WEC. La voiture est compétitive, Rebellion est très connu et j’étais curieux de piloter l’ORECA pour la première fois. La 07 me semble plus agile que la JS P217, c’est la seule chose que j’ai pu ressentir à ce jour mais je ne pense pas que l’auto soit si loin en termes d’équilibre. Jusqu’à maintenant, je suis parvenu à avoir un meilleur équilibre dans la Ligier qui est très bien sur la dégradation des pneumatiques comme nous l’avons constaté à Silverstone et au Mans où nous parvenions à boucler quatre relais assez facilement contre trois aux ORECA. »Filipe Albuquerque a découvert une Cadillac DPi très différente d’une LM P2 : « La Cadillac est différente du moteur Gibson avec plus de couple à bas régime, ce qui rend la voiture agréable à piloter. Le moteur Gibson est à l’opposé où vous êtes à 9000 tr/mn. Au Mans, c’est mentalement compliqué de piloter parce que vous êtes longtemps à 8500 ou 9000 tr/mn et cela devient fatiguant. Au final, c’est la même chose pour tout le monde. En DPi, il est possible d’adapter les rapports de boîte à chaque piste. En Europe, les trois premiers rapports sont les mêmes sur chaque circuit. Ligier, ORECA et Dallara choisissent les rapports et vous pouvez choisir moyen, long ou court, mais cela ne fait pas une grande différence. Avec la DPi et les règles américaines, vous pouvez jouer un peu plus. »Pour 2018, le Portugais espère avoir un programme complet en FIA WEC ou WeatherTech SportsCar Championship : « Je suis actuellement complètement libre. Je ne dis pas que je ne parle pas avec des équipes, mais pour le moment je reste concentré sur cette saison. Ce qui est sûr, c’est que je cherche à faire Daytona et Sebring car il n’y a pas de conflit avec autre chose. Je souhaite un emploi à plein temps dans un bon championnat ou avec un bon constructeur. »

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