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David Heinemeier-Hansson : "En tant que gentleman, la catégorie LMP2 est celle où il faut être"

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WEC
27 fév. 2017 • 15:00
par
lm@endurance-info.com

Transfuge du GTE-Am, David Heinemeier-Hansson revient en LM P2 cette saison en Championnat du Monde d’Endurance de la FIA en rejoignant les rangs du team Vaillante Rebellion sur une des deux ORECA 07 du team anglo-suisse. Le Danois va prendre part à sa cinquième saison FIA WEC, sa troisième en LM P2 après OAK Racing et Tequila Patron ESM. Troisième la saison dernière sur la Porsche 911 RSR du Dempsey Proton Racing en GTE-Am, ‘DHH’ revient à ses anciennes amours. C’est en LM P2 qu’on a découvert David Heinemeier-Hansson du temps de l’ALMS sur la Morgan LM P2 du Conquest Racing.

« Je pense que vu comment se déroulent les choses en ce moment, si vous voulez participer au FIA WEC en tant que gentleman, la catégorie LM P2 est celle où il faut être » a déclaré David Heinemeier-Hansson à Sportscar365. « Non seulement la nouvelle génération de voitures est incroyablement passionnante avec un monumental bon en avant au niveau performance, mais la catégorie GTE-Am est un peu étrange cette année. Il y a beaucoup d’incertitude sur la BOP et l’équilibre entre les voitures. Je n'avais aucun intérêt à revenir dans une Porsche qui n’était pas du tout compétitive l’année dernière en GTE-Pro. Tout cela a facilité les choses pour voir si je pouvais trouver quelque chose en LM P2, pas seulement en FIA WEC mais aussi au Mans qui reste mon principal événement. »

Le créateur du très connu Ruby on Rails a débuté en FIA WEC en 2013 chez OAK Racing avec une place de vice-champion. Son passage en GTE-Am chez Aston Martin Racing l’année suivante s’est traduit par une couronne avant de terminer 7e en 2015 chez Tequila Patron ESM puis une nouvelle place de vice-champion en GTE-Am en 2016 sur la Porsche émiratie. Le natif de Copenhague est donc bien placé pour parler des deux catégories.

« Les deux aspects les plus importants sont d’avoir une grille garnie de grande qualité » explique le Danois. « Les réponses à cette question est un oui retentissant. Pour ce qui est du GTE-Am, je pense malheureusement que la réponse n’est pas aussi retentissante. Il n’y a que cinq voitures dans la classe et un mélange de qualité dans les engagés. Quand je regarde les choses, c’est un peu léger et peut-être même le plus léger depuis mes débuts à ce niveau de compétition. J’espère qu’il y aura à nouveau une Porsche compétitive, plus de constructeurs et plus d’options possibles.

« J’apprécie rouler en GT et en LM P, j’apprécie de rouler dans une catégorie compétitive au sein d’une bonne équipe. C’est quelque chose qui est plus déterminant que de savoir si je dois rouler en GT ou LM P. Si l’année prochaine il est possible de rouler dans une auto compétitive en GTE-Am dans un équipage compétitif, alors je pourrais être amené à réfléchir à la chose. En tant que gentleman qui n’apporte pas un budget complet à une équipe, je dois étudier le tout. C’est le facteur décisif dans toutes mes courses réalisées à ce niveau. Quand j’ai appris à piloter, j’ai conduit tout type de voiture avec des roues et un volant. Je n’ai jamais prêté de serment d’allégeance à une voiture ou une marque particulière. Je pense que la flexibilité est utile lorsque vous ne pouvez pas payer un budget complet. Lorsque vous apportez un budget partiel, il faut aller là où il est possible de faire un deal. Il n’y a pas beaucoup d’équipes et de volants disponibles en WEC. Ayant une certaine souplesse quant à la catégorie, la voiture et le team, mon objectif est bien de continuer à rouler en FIA WEC dans une équipe compétitive qui peut gagner des courses et des championnats. »

David Heinemeier-Hansson fera cause commune avec Mathias Beche et Nelson Piquet Jr, ce qui le réjouit : « C’est un équipage très fort. Je suis vraiment heureux de rouler avec Mathias et Nelson. La catégorie LM P2 en FIA WEC est si difficile. Il n’y a pas de place pour jouer. Si on est un peu juste, c’est vraiment difficile de faire une course de six heures et de sortir du lot. Le fait que nous ayons un bel équipage est vraiment encourageant. La dernière fois que cela m’est arrivé remonte à 2013 chez OAK (avec Olivier Pla et Alex Brundle). Cela s’est terminé par une deuxième place au Mans et au championnat. Je pense que la compétition est plus dure que jamais, mais c’est aussi ce qui rend la chose plus fun. Je suis sûr que ce sera un bon challenge et Rebellion est certainement l’une des meilleures équipes privées à faire rouler des prototypes au monde. »

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