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Cinq questions à un rookie...Vincent Abril (Proton Competition)

7 juin. 2019 • 10:06
par
lm@endurance-info.com

Cela fait plusieurs années que Vincent Abril tourne autour des 24 Heures du Mans. Il aura fallu attendre 2019 pour que le Monégasque soit au départ de l'épreuve, soit l'année où Charlène de Monaco va donner le départ. Le pilote AKKA-ASP Team en Blancpain GT Series roule sur une Porsche/Proton en compagnie de ses compatriotes Philippe et Louis Prette.

Vous voyiez-vous terminer votre carrière sans disputer les 24 Heures du Mans ?

"Pas une seule seconde ! C'est la course de référence en Endurance. Je roule en GTE-Am, mais je suis ravi d'avoir cette opportunité. Je viens au Mans pour apprendre dans de bonnes conditions. Je dois encore m'acclimater au trafic avec les prototypes."

Vous avez déjà suivi la course sur place en spectateur ?

"Je suis déjà venu en tant qu'invité de OAK Racing. Un de mes partenaires était sponsor. Dès mon arrivée sur le circuit, j'ai adoré. Cela remonte à mes débuts en GT. J'ai encore en mémoire le bruit des GTE au rétrogradage. Le Mans est une course légendaire. C'est un peu le même sentiment que lors de ma première participation aux Total 24 Heures de Spa."

Qui voyez-vous en favori dans votre catégorie ?

"Il y a pas mal d'équipages très professionnels en GTE-Am sachant que je ne me focalise pas sur les autres. J'ai bouclé deux jours d'essais à Spa avant la Journée Test. Ce qui est sûr, c'est qu'on ne gagnera pas cette course si on ne se met pas le couteau sous la gorge."

Que représente les 24 Heures du Mans pour vous ?

"Quelque chose de mythique. Le Mans reste le summum de l'Endurance. A court terme, c'était de toute façon un objectif. Les pilotes Blancpain GT Series qui font Le Mans sont au même niveau que nous. Il faudra à tout prix rester concentré. Le championnat m'intéresse et Le Mans doit me permettre d'acquérir de l'expérience."

Comment vous préparez-vous pour cette course ?

"Je parle beaucoup avec les anciens pilotes. Il faut travailler la concentration, surtout pour la gestion du trafic que je ne connais car, en GT3, tout le monde roule dans la même catégorie. J'ai couru en VLN dans une petite auto face aux GT3. Il ne faudra pas avoir le couteau sous la gorge dès le mercredi. Je vais tout faire pour m'économiser le plus possible. La première fois que j'ai pris part aux Total 24 Heures de Spa, je n'ai pas du tout dormi durant la course, ce qui n'est pas à refaire."

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