Cinq questions à... Manu Collard

Il n'est pas au départ des 24 Heures du Mans 2019 mais il a un palmarès long comme le bras. Présent au Mans de 1995 à 2017 sans interruption, Manu Collard devrait bien être de la partie en juin 2020. En attendant un retour sur la scène internationale, le Parisien a répondu à nos 'cinq questions à...'

Auriez-vous aimé rouler sans les chicanes dans les Hunaudières ?

"Non, pas vraiment. Je ne vois pas trop l'intérêt de prendre 400 km/h dans cette interminable ligne droite. C'est dangereux et cela n'apporte pas vraiment d'intérêt, à part les problèmes. Les chicanes mettent du rythme sur le circuit avec plus de possibilités de dépassement durant la course."

Si vous ne deviez retenir qu'une seule livrée dans l'histoire du Mans ?

"La Toyota GT-One dans sa livrée 1998. Je la trouvais magnifique sachant en plus que je la connais très bien."

Quelle est la recette pour rester en forme durant la semaine ?

"Se reposer le plus possible. Les sollicitations sont si nombreuses au Mans, entre les debriefings et les discussions dans le paddock. Il y a toujours un paquet de trucs à faire sur une semaine qui n'offre pas le moindre répit. Tu peux même te cramer avant le départ si tu ne prends pas soin de toi. Il faut faire les choses principales et mettre de côté le reste."

Comment voyez-vous le futur ? Thermique ? Hybride ? Hydrogène Electrique ?

"Personnellement, je ne crois pas trop à l'électrique. L'hybride peut offrir quelques solutions et être une bonne alternative dans l'attente du développement de l'hydrogène. Aujourd'hui, le thermique est le plus plaisant à piloter."

Quel est votre moment préféré de la semaine ?

"Sans aucun doute, le départ. La semaine est très longue et pour moi le vrai moment que j'attends est le départ. C'est là que les choses sérieuses débutent. Je suis toujours content de prendre le départ des 24 Heures du Mans."