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Andrea Pizzitola (Algarve Pro Racing) : "Le travail va finir par payer"

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European Le Mans Series
20 sep. 2017 • 15:00
par
lm@endurance-info.com
Andrea Pizzitola est le fer de lance de l’équipe Algarve Pro Racing en European Le Mans Series. Pour sa deuxième saison au sein de l’équipe portugaise, il connait une année un peu plus difficile. A deux manches de la fin de saison, le pilote soutenu par Nissan aimerait bien retrouver le haut de tableau au volant de la Ligier JS P217 portugaise... La première partie de la saison vous laisse quelques regrets ?« Cette année, la saison est plus difficile. Nous n’avons pas fini trois courses sur quatre. Au début, on aurait pu se dire que c’était manque de préparation ou des erreurs mais je connais bien mon équipe, je connais les qualités de chacun. En 2016, nous avions terminé toutes les courses d’ELMS, les 24 Heures du Mans ainsi que toutes les manches d’Asian Le Mans Series. Je ne vois pas pourquoi tout d’un coup, on ne serait plus capable de finir trois courses de suite. Nous avons été touchés moralement par ces résultats, il ne faut pas le cacher, mais après la pause estivale, on est motivé comme jamais. Nous avons vraiment le sentiment cette année de ne pas avoir été récompensé de nos efforts et de notre travail comme à Silverstone où nous étions en tête avant d’avoir une panne mécanique. Je suis content du travail de mon équipe et de mes coéquipiers. Le travail va finir par payer... »Vous avez justement un nouveau coéquipier en la personne de Matt McMurry…« Oui, tout à fait ! Je connaissais déjà Andrea (Roda) pour avoir fait quelques courses avec lui en Asian Le Mans Series. J’ai découvert Matt en début d’année même si je l’avais rencontré en Asian mais il n’était pas sur ma voiture. Il est jeune, a de grandes qualités, fait peu d’erreurs et est rapide. »Que pensez-vous des nouvelles LM P2 génération 2017 ?« La Ligier JS P2 avait moins de puissance, 100 chevaux, et en termes de châssis, on pouvait la pousser à 100%. On pouvait même remettre les gaz à fond en sortie de virage, ça ne patinait jamais. De plus, dans les freinages, l’auto était très impressionnante, on pouvait freiner très tard. Avec la JS P217, on a plus de chevaux, plus d’aérodynamisme et des caractéristiques techniques différentes. Ca implique donc un pilotage différent, on se bat un peu plus derrière le volant, on est plus à la limite et ça va bien plus vite. J’aurais aimé pouvoir exploiter cette nouvelle auto à 100 % sur un circuit comme Le Mans. »Vous n’avez pas pu disputer les 24 Heures du Mans cette année. Avec un peu de recul, comment avez-vous vécu cette période ?« Je suis un peu frustré de ne pas avoir pu y participer. Ce fut difficile, c’est vrai, mais je connais le sport auto et je m’attends à ce genre de nouvelles,. En fait, ça m’a fait réaliser à quel point j’étais chanceux d’avoir déjà pu les faire une première fois. Je suis quand même allé au Mans en tant que coach pour deux pilotes disputant des courses support. Cependant, je n’ai pas eu le courage de rester pour la course, c’était trop dur pour moi ! Je l’ai regardée chez moi. Je dois dire que même avec le recul, ça n’est pas encore « passé » à 100%  mais ça me motive encore plus à montrer ce que je vaux.»Quels sont vos objectifs pour le reste de la saison 2017 ? Disputerez-vous l’Asian Le Mans Series ?« Je vais déjà faire le maximum pour bien finir cette saison ELMS. En ce qui concerne l’Asian Le Mans Series, je devais faire parti du voyage mais les plans ont changé. J’espère néanmoins pouvoir y participer, je fais confiance à Stuart et Samantha (Cox), ils essaient tout le temps de m’aider pour me permettre de rouler. Après, si ça n’a pas lieu pour moi...  En 2016, j’ai disputé l’ELMS, les 24 Heures du Mans et l’Asian Le Mans Series, c’est déjà une chance incroyable. Cette année, je suis très heureux d’être en ELMS dans cette auto. »Qu’en est-il de 2018 ?« Le plan idéal serait un projet concret avec un volant avec Nissan dans un championnat dans lequel le constructeur est impliqué. J’aimerais aussi pouvoir continuer en LM P2. Je ne parle pas forcément de FIA WEC, qui est le rêve absolu, mais je sais à quel point il est difficile d’y aller. Si je pouvais déjà refaire l’ELMS et les 24 Heures du Mans en 2018, ça serait vraiment génial. J’en saurais un peu plus bientôt. »     

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