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Andrea Caldarelli : "Faire un reset complet sur le plan du pilotage"

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30 mai. 2017 • 14:00
par
lm@endurance-info.com
A 27 ans, Andrea Caldarelli connaît aussi bien les circuits japonais qu'européens. Exilé très tôt au pays du soleil levant, le natif de Pescara est pilote Lexus en SUPER GT dans la catégorie  GT500 depuis 2012 avec deux places de vice-champion à la clé, sans oublier ses cinq saisons de Super Formula. Quand vous roulez dans deux des championnats les plus pointus de la planète, vous faites forcément partie des références. Cette saison, le pilote italien évolue en complément en Blancpain Endurance Cup sur une Lamborghini Huracan GT3 en tant que pensionnaire de l'effectif Lamborghini Squadra Corse. Avec deux victoires en autant de course, le trio Caldarelli/Engelhart/Bortolotti caracole en tête du championnat.Quatrième en SUPER GT en compagnie de Kazuya Oshima après trois épreuves, Andrea Caldarelli vise clairement la couronne. En fonction de son planning, on le retrouve aussi en International GT Open sur la Ferrari 488 GT3/SF Racing qu'il partage avec Fu Songyang, tout en gardant un oeil sur le team FFF Racing Team qu'il a aidé à mettre en place. Un sacré planning pour un pilote encore méconnu qui aussi étrange que cela puisse paraître, n'a pas encore disputé les 24 Heures du Mans malgré un test avec Toyota il y a quelques années.Le meeting GT Open de Spa n'a pas été très positif malgré le 5e chrono en Q1. Le Chinois est parti à la faute en course 1, si bien que la Ferrari était forfait pour la manche dominicale. "Malgré un week-end belge peu convaincant, je suis très content de rouler en International GT Open" nous a déclaré Andrea Caldarelli. "Le format des meetings est juste parfait et les gentlemen y trouvent leur compte. Les ravitaillements sont bien moins stressants pour eux que dans d'autres championnats. Les pilotes professionnels trouvent eux aussi le moyen de pleinement s'exprimer.""Je connais Fu Songyang depuis maintenant quatre ans" poursuit l'Italien. "Une relation de confiance s'est installée entre nous et ce programme est assimilé à du coaching. Mes programmes prioritaires restent le SUPER GT et la Blancpain Endurance Cup. Passer de la Lamborghini à la Ferrari n'est pas chose facile car il faut faire un resest complet sur le plan du pilotage."Du côté du SUPER GT, les Lexus RC500 sont les grandes animatrices de ce début de saison, même si le pilote du Team LeMans Wako's garde un goût amer du dernier meeting d'Autopolis : "C'était important pour nous de terminer devant la #37 et la #38. On pouvait terminer sur le podium. Au lieu de cela, on repart d'Autopolis sans marquer le moindre point. Le championnat est long mais vu sa compétitivité, il ne faut pas laisser échapper trop de points."La saison Blancpain Endurance Cup se passe pour le mieux avec deux succès coup sur coup à Monza puis Silverstone : "Passer à la Lamborghini Huracan GT3 n'a pas été simple pour moi car j'ai très peu roulé avant la première course. J'ai bouclé seulement sept tours à Monza en essais. Cependant, l'expérience du SUPER GT aide à se mettre rapidement dans le bon rythme. Le niveau est très relevé. Par chance, je peux compter sur une bonne équipe et de bons coéquipiers. Dans ce type de championnat, l'atmosphère au sein de l'équipe est primordiale. Notre mix est très bon. Christian et Mirko connaissent bien l'auto et Grasser Racing Team. Je viens me mêler à eux. A trois, le roulage est très court, donc le partage est important.
"La Lamborghini Huracan GT3 est parvenue à tirer son épingle du jeu jusqu'à maintenant mais il ne faut surtout pas croire que c'est simple. La voiture n'est pas facile à emmener dans le trafic et à Silverstone, j'ai perdu du temps en suivant des concurrents."

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