Alexandre Imperatori (KCMG) : "Le plateau est de plus en plus relevé"

Fidèle à KCMG, Alexandre Imperatori retrouve le team de Paul Ip aux 12 Heures de Bathurst. Le pilote suisse, qui réside en Chine, partage le volant de la Nissan GT-R GT3 NISMO #18 avec Joao Paulo de Oliveira et Edoardo Liberati. Imperatori, qui reste sur une 7e place au Mont Panorama, compte bien faire mieux cette année sur une des deux Nissan/KCMG présentes au départ.

"Je suis content d'être à Bathurst", nous a déclaré Alexandre Imperatori. "Nous avons une bonne auto qui nous l'espérons va nous permettre de jouer les premiers rôles. La concurrence sera rude, peut-être encore plus que l'année passée."

Si en 2019 les deux équipages KCMG ont souffert de la chaleur dans l'auto, le Suisse espère maintenant que ce n'est plus qu'un fâcheux souvenir : "L'édition 2019 a été très éprouvante sur le plan de la chaleur dans l'auto. Cela nous a coûté un bon résultat. C'était également le cas à Kyalami. L'année passée, nos chaussures ont fondu. On a travaillé pour éviter que ça se reproduise. La conception de l'auto, avec son moteur à l'avant, n'aide pas. On a conscience que c'est notre point faible. Par chance, nous avons l'expérience de 2019."

Trois Nissan GT-R GT3 NISMO seront au départ des 12 Heures de Bathurst (deux pour KCMG, une pour Hobson Motorsport, ndlr). La GT nipponne compte une victoire au Mont Panorama en 2015.

"On sait que le plateau est de plus en plus relevé", poursuit le Suisse. "En Intercontinental GT Challenge, on est face à du gros niveau. On va voir ce que donne la BOP car la Nissan a un peu plus de poids et un peu moins de puissance que l'an dernier. L'année passée, nous avions une bonne BOP."

Plus tard dans l'année, Alexandre Imperatori va piloter la Porsche 911 GT3-R sur la Nordschleife. KCMG alignera deux Porsche dans l'Eifel, dont une pour Alexandre Imperatori, Romain Dumas, Edoardo Liberati et Josh Burdon. Le programme d'essais doit débuter sous peu.